@leypanou , @jesuisunhommelibre
- Encore un fois, là aussi, il serait temps de cesser de se cacher derrière son ombre. (Les libéraux, les capitalistes, les communistes, les socialistes ... n’accepteront jamais plus que leurs ’ennemis’ la perspective de remettre en question leur idéologie en regard de l’Histoire ou même de l’actualité : ils rétorquent systématiquement que les expériences vécues ne sont pas le vrai libéralisme, le vrai capitalisme, le vrai communisme, le vrai socialisme ...)
La sous-traitance se traite en dessous de quoi ? Si ce n’est en dessous de la mascarade démocratique !
Dès lors qu’un statut est toléré, et même revendiqué, il s’agit littéralement d’un droit différent qui clive les gens entre des contextes et expériences de vie (univers parallèles) fondamentalement différents : les projections mentales pour imaginer la situation de son presque-prochain-mais-sous-autre-statut ne sont pas des faits.
Dès lors, même avec la meilleure bonne foi possible de part et d’autre, toute idée de solidarité ne peut plus être qu’une chimère, que des gens différents par leur non égalité en droit ne peuvent pas partager concrètement. (Serait-il vraiment besoin de détailler ? )
Peu importe alors de quel côté peuvent être les avantages ou inconvénients liés à ces droits différents. Il est nécessaire de constater qu’un déséquilibre d’un côté ou de l’autre est inévitable. Pire : assumer ce manquement à la promesse démocratique d’une égalité en dignité (donc en droit et en devoir) revient à assumer un mensonge (Intention manifeste de tromper : de faire passer une promesse pour une autre en dévoyant le sens des mots. -égalité - démocratie ). On prétend viser une démocratie en établissant une aristocratie (au sens étymologique) !
Rappel :
ne pas s’y tromper (soi-même ou en trompant son alter-ego), le mérite et l’excellence ne sont pas exclus par l’objectif démocratique. La ’nuance’ réside juste dans une question de priorité. (’Il faut être juste avant d’être généreux, comme on a des chemises avant d’avoir des dentelles’). L’aristocratie assure d’abord une reconnaissance officielle de ’mérite’ (à ceux qui prétendent en décider), avant de partager le pouvoir de décision politique ; tandis que la démocratie devrait d’abord assurer l’égalité en dignité et en pouvoir de décision citoyenne, avant que chacun (de façon individuelle, en son for intérieur) ne décide individuellement des mérites qu’il veut bien reconnaître chez autrui ( En remarquant l’impossibilité logique d’une vertu dictée par la loi.
ie : par exemple, une ’générosité’ exigée par la loi finira par empêcher de distinguer l’élan du cœur du bestial calcul dicté par la peur du gendarme).