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Commentaire de Christian Labrune

sur La francophobie


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Christian Labrune Christian Labrune 31 janvier 2016 11:41

« C’est tellement vrai et tellement tabou de le dire que quelqu’un a fait retirer mon commentaire. »

@popov

Tout de suite après vous avoir répondu, j’avais voulu relire votre message et je ne l’avais pas retrouvé. J’avais cru à un dysfonctionnement du site ou de ma machine ; j’avais même éteint et rallumé l’ordinateur. Je n’avais quand même pas rêvé, et le bout de phrase que j’avais recopié en tête de ma réponse, je ne l’avais pas inventé. En tout cas, je n’aurais jamais cru possible qu’on en soit arrivé à un tel niveau d’aliénation mentale. Cela en dit long sur la pathologie dont souffre notre pays. C’est celle que décrit « 1984 », le roman d’Orwell.
Des textes que j’avais écrits sur ce site, ont été fréquemment éliminés à la demande de contradicteurs qui ne supportaient pas leur caractère assez férocement polémique. Depuis, quand je peux prévoir des réactions de cette sorte, je garde une copie de mon intervention et je la rétablis immédiatement après sa suppression, souvent même après en avoir quelque durci et développé les termes. Je viens donc de faire une copie du message que je vous envoyais. Je vais faire une copie également de la présente mise au point.
On ne le répétera jamais assez : la Palestine est la terre des Juifs depuis plus de trois mille ans. Après la déclaration Balfour de 1917 les sionistes ont commencé à affluer vers la Palestine, tout le monde s’en trouvait content, dans la région. Aussi bien les Britanniques mandataires que les intellectuels égyptiens et même la rue la rue cairote. On se disait qu’une région déshéritée vivotant depuis des siècles d’une économie archaïque allait enfin pouvoir commencer à se développer. C’est la Confrérie créée par Hassan el-Banna en 1928, bientôt très activement soutenue par l’Allemagne nazie, qui fabriquera très artificiellement le clivage qui perdure entre ceux qu’on appelle Palestiniens et les sionistes.
L’europe accueille actuellement des centaines de milliers de réfugiés des pays arabes déchirés par les guerres intestines. Au pire, elle prétend contrôler ou fermer ses frontières. Les Juifs fuyant le nazisme à la fin des années 30 n’auront pas bénéficié du même traitement. Le projet de les massacrer est né très vite dans la cervelle d’un Mohammed Amin el-Husseini, mufti de Jérusalem, qui passa la guerre en Allemagne et poussa la dévotion au régime hitlérien jusqu’à créer dans les Balkans la division de montagne Handschar de la Waffen-SS.
Son rêve était que les Allemands pussent exporter en Palestine le procédé technique de la solution finale. « Tuez les Juifs, cela plaît à Dieu », répéta-t-il durant toute la guerre sur les radios où il pouvait intervenir.
Yasser Arafat, vient de la même famille palestinienne que le mufti, tout comme une Leïla Shahid qui continue d’exploiter l’inépuisable fonds de commerce d’une haine anti-juive déjà inscrite dans le Coran et qui n’a pas fini d’ensanglanter la région.
En tout cas, si l’objectif du Hamas et celui d’une OLP dont les chartes jamais modifiées prévoient encore la création d’une Palestine « judenrein » de la Méditerranée au Jourdain n’était pas d’exterminer les Juifs ou de les foutre à la mer, la ville de Gaza ressemblerait probablement aujourd’hui à Tel Aviv.
Le Hamas, actuellement, reconstruit ses tunnels, essaie de nouvelles petites fusées. Il y a une centaines de milliers de missiles beaucoup moins artisanaux, au nord du Golan, capables de frapper n’importe quel point du territoire israélien entre Haïfa et Eilat. Du côté arabe, le rêve d’un achèvement de la solution finale entreprise par les nazis est bien loin d’être mort.


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