@njama « Le soutien inconditionnel de l’État français à « l’entité sioniste » est avéré et crève les yeux ».
Ben oui c’est sûr, Netanyahu serait mort de rire en te lisant... Tant ce dernier était au bord de la syncope lorsqu’il a su que la France avait appuyé et voté pour que la Palestine soit reconnue comme « membre de l’UNESCO » ou comme « Etat observateur non membre à l’ONU », il sait très bien que ces premières pierres posées le sont pour plus tard ouvrir la voie à la reconnaissance pure et simple de cet état ...
Ce qui « crève les yeux » c’est que c’est surtout quelque chose que tu voudrais croire ! Ça arrangerait tellement ton discours bien rodé et nourrirait ta petite cuisine manichéenne typique que l’on rabâche tant ici-même et sur E&R bien sûr...
Ce guignol de Soral est sûrement ton guide spirituel, seulement ne t’en déplaise, la réalité est un peu différente concernant ce « soutien inconditionnel de l’État français » que tu as récites par cœur : malgré ton message en guise d’écran de fumée et tes copier-coller qui noient le poisson et éloignent malicieusement du sujet originel (la position de Fabius sur un État palestinien) à base de digressions sur les prochaines élections en France, sur le Front Al Nostra, sur le tueur de Rabin, sur le Talmud, sur Shlomo Sand etc... Bref cela ne change pas les faits :
http://www.lepoint.fr/monde/etat-palestinien-l-appel-de-laurent-fabius-qui-passe-mal-en-israel-30-01-2016-2014131_24.php
Extrait de son discours à l’Assemblée Nationale du 28 novembre 2014 :
« La France défend depuis longtemps l’idée que la reconnaissance de l’Etat de Palestine doit intervenir dans le cadre d’un règlement global et définitif du conflit, négocié par les deux parties. Pour une raison : nous ne voulons pas d’une reconnaissance symbolique qui n’aboutirait qu’à un Etat virtuel. Nous voulons un Etat de Palestine réel. Après vingt-cinq années de « processus de paix » sans résultat, on ne peut se contenter d’une reconnaissance en trompe-l’œil, suivie d’aucun effet concret. (...) Au-delà des alternances politiques, c’est la position constante de la diplomatie française. Je réaffirme cette position. Notre conviction est que le règlement définitif du conflit et l’avènement d’une paix durable au Proche-Orient ne pourront être obtenus que par la coexistence de deux Etats souverains et indépendants. La conséquence logique de cette position est claire - et je l’exprime clairement : la France reconnaîtra l’Etat de Palestine. Cette reconnaissance, je l’ai dit, ce n’est pas une faveur, un passe-droit, c’est un droit. »