@soi même
« les différents courants de nationalismes est le signe le plus caricaturale visible que l’Europe native ne veut plus vivre le joug américain. »
pas tout à fait d’accord, car dans les courants nationalistes, vous en avez de toute tendances : des qui sont parfaitement compatibles avec les USA, d’autres qui haïssent pratiquement autant les Russes que les Américains.
L’emprise de l’Amérique sur l’Europe est une chose qui dépasse très largement le spectre politique « traditionnel » (cad la dichotomie gauche-droite). En France, du PCF aux FN il n’y a strictement aucun parti qui ne soit pas pro atlantiste, et franchement dans l’Europe entière, je n’en voit aucun non plus, pas même en Hongrie, ni aussi en Pologne bien que Kaczinsky soit quand même un authentique paranoïaque.
Cela vient du fait que les Nord Américains ont investi dans les élites Européennes, et cela dès la fin de la seconde guerre mondiale. Ils n’ont jamais cessé de le faire, courtisant toutes les élites à même d’exercer à un moment ou à un autre une fonction de pouvoir. Financements de recherches, de bouquins, associations d’amitiés, clubs d’influences, bourses d’études, etc etc. Les bons soins ont littéralement plu sur une génération entière du futures élites, la transformant dans sa totalité en une solide alliée de la pax Americana. A noter d’ailleurs que les US ont fait pareil avec les pays de l’ex URSS dès l’indépendance, avec en plus une réécriture de l’histoire à leur seul profit... Passons.
Jusque dans les années 1980, il restait encore au commandes de l’élite politique précédente, qui n’avait pas autant baigné dans l’atlantisme. De Gaulle - même si à mon sens a fait par ailleurs pleins de bêtises - on ne peut pas dire qu’il était la chose des Nord Américains.
Mais une fois que cette classe politique s’est trouvée à la retraite, ça a été les atlantistes qui ont pris la relève, en gros depuis les années 1980.
ça fait donc 36 ans qu’ils gouvernent, et le problème que j’y perçoit, c’est qu’il n’y a aucune alternance possible à cela. En virant les atlantistes « de droite », ce sera pour y mettre les atlantistes « de gauche », qui feront aussi mal voire pire. Je ne voit pas cela changer dans le cadre dit « démocratique » dans lequel nous sommes confinés, et en tout cas j’ai cessé de croire qu’un tel processus puisse être au final « pacifique ». Reste plus alors qu’un effondrement clair et massif du bloc Atlantique - ce que je crois tout de même très peu probable. En tout cas si cela arrive, on n’économisera peut-être pas une période de guerre civile.
Le peuple n’as qu’à commencer à tuer quelques policiers, journalistes et politiques, et on verra si, à l’instar de la Syrie notre gouvernement labellisera cela comme étant une « opposition modérée » aspirant à une plus grande liberté.