@ZenZoe
Bonjour à vous
La raison, c’est parce que cette engin nous ramène tout droit en enfance. Car il n’a pas changé d’un poil depuis cette époque, et s’est même amélioré. Je me souviens d’une époque où le dérailleur et surtout les plateaux, étaient réservés aux sportifs. Sinon, la vue là haut, montée sur la selle, avec le gouvernail, je veux dire le guidon devant soi, c’est toujours enivrant. Là haut, on a tous dix ans ! C’est pour cela que ce film « Wadjdah » est si plaisant à voir, en dehors de ses qualités propres. Il tourne autour de l’exaltation. Une école de grâce et d’effort là aussi, pas sans danger. J’ai frôlé la mort à neuf ans, après une chute très grave ; ce qui ne m’a pas coupé le moins du monde l’envie de remonter dessus deux mois plus tard, et même de faire de la compétition ensuite. Pas intéressant en soi, mais un indice de la passion....Il est sûr qu’avec le temps, le corps proteste parfois. Pourtant, les médecins vous le diront, c’est une pratique qui n’a pas beaucoup de contre indications, bien au contraire. Bien moins que la course à pied, l’effort étant moins soutenu, et les articulations moins solicitées : Il faut privilégier le « moulinage », plutôt que de pédaler en force....La selle : Pas évidente, c’est sûr ; je me permettrais de faire de la pub pour les selles « brooks », en cuir, une vieille marque anglaise, qu’on trouve sur le net pas trop chère. Il en ai de toutes sortes, adaptées à chacun, chacune. Mais tous ces inconvénients sont des avantages, attendu que le plaisir est grand de retrouver son confort après l’effort, et de ressentir son corps, qui s’adapte finalement, pourvu qu’on ne le pousse évidemment pas trop !