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Commentaire de orianeborja

sur Marion Maréchal Le Pen, le plus précoce soutien français aux dictatures étrangères


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orianeborja orianeborja 11 février 2016 13:06

La femme syrienne en tant que femme, mère, épouse, sœur, et fille reste inégale à l’homme, voire même subordonnée à lui. 


Si nous consultons le droit de la famille , appelé « le droit du statut personnel » en Syrie, nous voyons qu’il reflète une particularité sociale et religieuse et constitue un héritage des traditions et de la coutume, qui consiste à nous rappeler qu’en Syrie il y a une attitude patriarcale persistante dans laquelle la femme reste le deuxième sexe, un sexe subordonné au premier sexe, le sexe dominant , à savoir l’homme. 

Citons le code de la nationalité, selon lequel une syrienne mariée à un étranger ne peut pas transmettre sa nationalité à son enfant, ainsi que la polygamie , le mariage précoce et forcé, les inégalités en matière de mariage, de divorce, ou encore l’accès à la propriété et à l’héritage, en passant par les lois sur la violence ,les lois permettant, grâce aux circonstances atténuantes, à la parentèle masculine de tuer des femmes dans le cadre des crimes d’honneur.

Quant au code pénal syrien, l’avortement est illégal, quelles que soient les circonstances et la méthode employée.

Malgré cette interdiction, les opérations d’avortement sont assez fréquentes en Syrie. 

Bien évidemment, ces opérations se passent pour la plupart d’entre elles dans des cliniques privées et des cabinets des gynécologues, c’est-à-dire secrètement, et parfois dans des conditions dangereuses pour la santé physique et psychologique des femmes avortées. 

Comme le coût financier de ces opérations est élevé, trouver un moyen différent conduit un nombre très important de femmes syriennes à s’orienter vers, soit des vieilles méthodes (des infusions d’herbes et des produits toxiques), soit des méthodes médicamenteuses.
Mais la femme restant un homme comme les autres, elle subie en Syrie, la même peine qu’eux en matière d’absence de démocratie.

La Syrie n’a plus connu d’élection démocratique depuis l’arrivée au pouvoir du parti Baas en 1963.

Depuis 1963, la République arabe syrienne est gouvernée par le Parti Baas arrivé au pouvoir par un coup d’État. Les responsables au pouvoir sont pour la plupart issus de la minorité alaouite. Le parti Baas détient la majorité des 2/3 dans le parlement syrien (appelé Conseil du peuple ouMajlis ach-chaab) qui compte 250 membres, le reste des sièges (83) est occupé par des députés indépendants.


 L’état d’urgence est déclaré en Syrie depuis 1963. À la mort du président Hafez el-Assad en 2000, son fils Bachar el-Assad prend le titre de président.

Le parti Baas et l’appareil sécuritaire exercent un contrôle quasi total sur la vie politique. Hafez el-Assad a été confirmé à son poste de président à cinq reprises par un référendum populaire, aucun candidat ne s’est jamais présenté contre lui (lors du référendum en 1998 seuls 219 Syriens ont voté contre Hafez el-Assad sur 9 millions d’électeurs).

Candidat unique, Bachar el-Assad a été confirmé comme président par un référendum populaire en juillet 2000. Les décisions sont prises dans le cercle baassisto-alaouite du président et des services de sécurité, la population a un pouvoir électoral très restreint.


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