@JL
bonjour JL,
Je pense moi que l’expression de C Fourest est particulièrement bien senti et qu’elle signifie exactement ce qui en train de se passer.
Si vous vous rappelez un peu ce que j’ai pu raconter à propos de Girard et de la « violence et le sacré », nous sommes face à un évènement de type religieux.
Religieux non pas en lui-même, mais par le discours qui en est fait et qui veut qu’il y ait communion autour des corps sanglants.
Communion dont on a vu la meilleure expression dans la grande manif du 11 et dont la nécessité nous est sans cesse rappeler par nos gouvernants qui appellent à l’union nationale, à l’unité ou lorsqu’Hollande officiant dans le rôle de grand prêtre de la République essaye de la mettre en scène à travers des commémorations.
Donc, ce que dénonce Caroline, c’est tout ce qui brise cette unité.
Sauf que ce qu’elle ne voit, et qui a bien été pointé par Todd, c’est que cette unité est une fiction à laquelle on croit seulement si on y participe.
En réalité, plutôt qu’une unité, les attentats ont créé une fracture au sein de la société et cette fracture n’est pas minime, en témoigne l’offensive gouvernementale anti-complotiste, qu’il faut bien comprendre comme un affolement du pouvoir fasse à une véritable lame de fond. S’il ne s’agissait que de rabrouer quelques dingues, il ne serait pas besoin de sortir l’artillerie or le fait qu’il semble vouloir mettre le paquet, c’est bien qu’ils sentent que la menace a du poids.
De mon point de vue, les briseurs d’unité sont les auteurs des attentats et en particulier ceux qui ont choisit l’alliance avec un pays étranger au détriment de l’intérêt de la France et de l’unité nationale.