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Commentaire de charly10

sur Le marxisme appliqué au Pétrole


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charly10 15 février 2016 14:07

Un petit rappel nécessaire sur l’aspect spéculatif de la sphère pétrolière

 

En 2000 est créé à Londres L’ICE (Intercontinental exchange) place boursière dans la City, ou se côtoient des plus grandes institutions financières  mondiales ; des producteurs et des raffineurs de pétrole et de gaz, des sociétés des secteurs de l’électricité, de la chimie et des transports, des banques et des hedge funds. C’est à Londres que se font les principales transactions sur le « Brent » pétrole issu majoritairement de la mer du nord.

 

Or, en janvier 2006, l’ICE a commencé à être le théâtre de transactions de pétrole « WTI » . En avril de la même année, L’ICE a informé la CFTC (Commodity Futures Trading Commissions ) qu’elle autorisait les courtiers américains à utiliser ses terminaux pour l’achat vente de WTI. D’importants flux de capitaux ont alors été détournés du NYMEX et ont privé la CFTC de sa capacité de contrôle et de supervision.
Contrairement à ce qui se passe pour les transactions « futures » effectuées par le NYMEX, celles qui sont réalisées par le biais de l’ICE ressemblent à des futures mais n’en sont pas

On les connaît sous le nom de « futures look alikes ». Elles ne sont pas surveillées et ne donnent lieu à aucun rapport de la part des compagnies et de leurs courtiers auprès des instances de contrôle type CFTC).
La création de l’I.C.E est un acte lourd de signification. Grâce à ce nouveau canal de transaction, les gros investisseurs ont les coudées franches et peuvent engranger des gains sans précédents. Plusieurs analystes ont estimé que les achats spéculatifs de pétrole brut ont ajouté de 20 à 25 dollars à son prix normal, faisant monter de ce fait le prix du pétrole de 50 à environ 70 dollars par baril. »En temps normal, dès que des tensions apparaissent dans les pays producteurs, certains courtiers très écoutés dans ce milieu parient sur l’augmentation des prix du baril vers des valeurs hors réalité 150/ 200 dollars ; de telles déclarations "ressemblent plus à des objectifs à atteindre qu’à des prévisions réalistes. D’ou les tensions vues en 2008 puis 2011.

 Aujourd’hui changement de paradigme .Aucun spécialiste en pointe n’avait prévu cet écroulement du prix du baril, on revient à la réalité des prix, qui , sans spéculation n’auraient d’ailleurs pas du évolué au-delà des 40 dollars. Encore une fois ce genre de déni de la réalité, organisé par les forces spéculatives mondiales pousse l’économie moniale vers une nouvelle catastrophe.


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