@Trelawney
Faut pas dire des énormités. et vous en dites. je vous cite "Entre 1917 et 1941, les russes n’ont pas vraiment étaient agressés la
les « pays capitalistes ». Ils ont donc pu à loisir mettre en place leur
système socialiste."
jusque dans les années 1920 la russie soviétique a subi la guerre des puissances capitalistes européenne.
- Après leur victoire de novembre 1918 que les Alliés prennent ouvertement position contre les Rouges et aux côtés des Blancs
- À partir de l’été 1918, Anglais, Allemands, Français, Américains, Grecs, Polonais, Roumains et Japonais interviennent. Avant l’armistice de Rethondes,
l’Ukraine reste occupée par les troupes allemandes, qui renversent le
gouvernement et privent la Russie d’approvisionnement en blé. Les
troupes autrichiennes occupent Odessa, les Japonais débarquent à Vladivostok, les Turcs pénètrent dans le Caucase.
- Anglais et Français arment le général tsariste Denikine, les Allemands la division cosaque de Krasnov. Clemenceau conçoit même une intervention française de grande envergure en Ukraine en utilisant des troupes prises sur l’armée d’Orient, mais l’action tourne court à cause du manque de moyen engagés et de l’hostilité de la population locale (mars-avril 1919). Le général blanc Lavr Kornilov (mort en 1918) écrit : « Même
s’il faut brûler la moitié de la Russie et verser le sang de trois
quarts de la population, nous le ferons si c’est nécessaire pour sauver
la Russie ». L’écrivain blanc Andreiev écrit : « là où on fusille les gens comme des chiens, règnent la paix, la prospérité et un sens très fin de la légalité ».
Les pogroms antisémites que perpètrent ou laissent perpétrer les
généraux blancs font plusieurs centaines de milliers de victimes et
constituent les pires massacres anti-juifs jamais perpétrés avant la Shoah.
- En 1920, la Pologne, mécontente de la ligne Curzon qui fixe ses limites à l’est, envahit la Russie bolchevique et le général Piłsudski, aidé de la mission militaire française fait face à l’armée rouge
Quant à la repression, il ne faut pas oublier qu’elle nait d’abord de la brutalisation par le camps capitaliste. En Finlande pour écraser la révolution, les capitalistes exécutent près de 1% de la population et jettent dans des camps de concentration 6% de la population !
- En janvier 1918, la révolution en Finlande est réprimée par les « blancs », aidés par la division allemande du général Rüdiger von der Goltz. La répression est brutale. Les prisonniers rouges sont abattus à la mitrailleuse dans des fossés. La Terreur blanche fait 35 000 morts dans un pays de 4 millions d’habitants. Début mai 1918, on compte 64 camps de concentration comprenant 81 000 prisonniers (soit 6 % de la population adulte finlandaise)