@Saltz
Mon cher Fifi ,
Sauf que jusqu’au début des années 60 le certificat d’étude se préparait en CM2 (et le maître était généralement le directeur de l’école ) .
Sauf que tous les élèves du CM2 suivaient les même cours , les mêmes programmes , et étaient évalués sur les mêmes bases .
Autrement dit soit ces élèves faisaient un cycle court , avec ou sans C.E , et entraient alors en apprentissage ou dans des grandes entreprises :EDF, SNCF dont ils gravissaient tous les échelons jusqu’à la direction .
Soit ils allaient au lycée/collège en 6éme .
Et une petite partie encore entrait à l’Ecole Normale d’Instituteurs , qui elle aussi a été démolie à la nième réforme sous L. Jospin et son grand ami Claude Allègre (qui a fait entrer en masse les Parents d’élèves dans les écoles pour casser les syndicats enseignants qui défendaient la profession et menaçait l’autoritarisme dudit ministre )..
Alors les IUFM sont arrivés avec sa cohorte de responsables issus des Sciences de l’Education , avec ou sans le bac , c’était ça le progrès , dont le vivier s’est retrouvé à Vincennes , post 68 , puis à Nanterre quand ce foyer de « gauchistes » a été fermé .
Alors il ne faut pas s’étonner de la haine de certains responsables EN contre ceux qui avaient bossé et étaient diplômés , y compris contre les profs agrégés dont certains d’ailleurs avaient été instituteur .
J’ajoute pour terminer que les derniers Ministre de l’E.N sont quasi une caricature : entre les démagos populos , qui bradent le savoir, le travail et les diplômes et les défenseurs des classes privilégiées qui eux renforcent l’enseignement privé , qui y placent leurs enfants , où là il est demandé du travail, des diplômes et des résultats , sans exiger les contraintes introduites dans l’enseignement public : essaie d’y virer un élève déjanté , asocial , violent , qui fiche le bordel en permanence , dans les classes (surchargées) années après années , les empêche de fonctionner et participe à la casse enseignante .