@Bernard Dugué
Je
suis d’accord avec vous : Einstein ne pouvait proposer une
nouvelle cosmologie sans avoir une théorie de la gravitation. Et il
dû recourir à la théorie des espaces courbes (avec tenseurs)
empruntée à l’imagination des mathématiciens pour cette théorie
de la relativité générale qu’il a eu tant de mal à élaborer.
(Pour
la relativité restreinte, qui devait expliquer l’expérience
révolutionnaire de Michelson et Morley, il est parti, sans jamais
l’avouer, des travaux de Lorentz et Henri Poincaré),
On
peut cependant remarquer que ce « support de pensée »
lui a permis de prédire des phénomènes qui ont toujours été
avérés, notamment les lentilles gravitationnelles.
Vous
avez parfaitement raison de souligner que si la matière courbe
l’espace, l’espace agit sur la matière par l’inertie, l’augmentation
de la masse avec la vitesse jusqu’à cette limite de la vitesse de la
lumière où la masse serait infinie. Ce qui rappelle le problème de
l’œuf et la poule. Ou pose la question de « l’acteur intermédiaire
» de cette interaction.
En
physique quantique, on s’en sort avec des particules « had
hoc », la dernière en date étant ce boson de Higgs qui
n’explique rien du phénomène d’augmentation de la masse avec la
vitesse (phénomène sensible près de 300 000 km/s) non plus
d’ailleurs que de « l’élongation » du temps.
Ceci
dit, je partage le point des critiques sur l’emploi du mot
métaphysique : il n’y a rien de « surnaturel » dans
tout ça, sens que prend, de nos jours, ce mot datant de l’Antiquité
grecque.