’’C’est du même coup le vrai qui a cessé d’exister presque partout’’ renvoie à : « C’est la forme la plus exquise du comportement politicien, qui consiste à utiliser un fait vrai pour en faire un mensonge. » René Barjavel
’’Le jugement de Feuerbach, sur le fait que son temps préférait « l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité » a été entièrement conffirmé par le siècle du spectacle ’’ renvoie à :
« Le téléspectateur : un gastronome du malheur des autres. » Jacques lanzmann
« N’importe quoi, sauf la vérité. Il n’y a que ça qui ne se vend pas. » (Boris Vian)
A lire :
Debord : ’’la chasse au trésor Convoitées par l’université de Yale, : ’’
les archives de l’auteur de La Société du spectacle ont été classées « trésor national » par la France : « Où la critique du spectacle devient spectacle critique. A la mort de Debord, de très nombreux hommages lui ont été rendus par ceux qu’il qualifiait de »serviteurs surmenés du vide« l’institutionnalisant comme référence obligée pour quiconque s’emploie à discuter la société spectaculaire sans jamais vouloir la détruire. »On sait que cette société signe une sorte de paix avec ses ennemis les plus déclarés quand elle leur fait une place dans son spectacle. Mais je suis justement le seul que l’on n’ait pas réussi à faire paraître sur cette scène du renoncement« …Vaneigem, compagnon de route de Guy Debord au sein de l’Internationale Situationniste, soulignait l’aptitude de la société du spectacle à fabriquer ses mythes, à les absorber jusqu’à les rendre invisibles : »la fonction du spectacle idéologique, artistique, culturel, consiste à changer les loups de la spontanéité en bergers du savoir et de la beauté. Les anthologies sont pavées de textes d’agitation, les musées d’appels insurrectionnels ; l’histoire les conserve si bbien dans le jus de leur durée qu’on en oublie de les voir ou de les entendre". Debord ne fera donc pas exception à la règle.’’
Internet avec ses médias citoyens est à la société du spectacle ce qu’était le refuge des lecteurs qui se nomment eux-mêmes les couvertures de livres, dans la société de Farenheit 451.