@Ronny,
Et vous vous êtes de mauvaise foi !
Vous reprenez les arguments-peaux-de-bananes lancés par Montsanto, repris par les académies vétérinaires* et de médecine qui ont statué sur ce sujet sous l’influence des décideurs frappés d’un conflit d’intérêt ou par le très déplaisant député B.Accoyer.
L’argument qui consiste à dire que G-E.Séralini est un militant avant d’être un scientifique est infamant. C’est celui de M.Fellous, professeur à l’Institut Pasteur, qui a été condamné pour diffamation envers ce chercheur, professeur à la faculté de Caen, le 18 janvier 2011 par la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris.
C’est d’ailleurs ce procès et cette condamnation judiciaire qui a permis, enfin (! !!), d’ouvrir la voie d’une recherche scientifique libérée de l’interdit brandit sans cesse par Montsanto, lié à la bien contestable « propriété intellectuelle » qui empêchait toute contre-expertise.
L’argument statistique ne tient pas, ni celui du choix de la souche de rats. Ces deux-là mettent bien plus à mal les essais faits dans des conditions bien suspectes par Montsanto sur un temps trop court, de 90 jours.
Vous passez sous silence les travaux publiés en juin 2015 par Séralini où il a prouvé, par des analyses faites par des labos hors de toute critique et en pleine transparence, que les aliments standards qui servent à nourrir les rats témoins, contenaient des quantités importantes d’OGM et des doses mesurables de pesticides et de métaux lourds. Gros pavé dans la mare qui remet en cause énormément de travaux de recherche de toxicité, en particulier ceux de Monsanto sus-dits faits depuis vingt ans et plus.
Ca a fait plouf ! et de jolies ondes à la surface de l’eau, dans un silence scientifique et médiatique sidéral !
* L’Académie vétérinaire est placée là en premier pour une raison simple : ce sont les Services vétérinaires nationaux qui ont la responsabilité de mettre au point et de faire respecter les décisions prises pour tout ce qui touche à la commercialisation des denrées alimentaires d’origine animale.
Ils ont la maîtrise totale des normes de fabrications à respecter et sont chargés de contrôler que tout se passe comme cela est prévu.