► Aristide
L’informatique a été la cause d’une avalanche d’anglicismes de mauvais aloi, dont il est difficile de se dépétrer. Vous parlez de disque, de dossier, de fichier, de restauration, etc. Et quand il s’agit de donner un nouveau nom à un document, on le « renomme » – ce qui n’est pas le sens classique du verbe renommer en français (nommer une deuxième fois).
Et encore, là ce n’est rien. Quand un informaticien « développe » un « protocole » aussi bien pour IPV4 que pour IPV6, hé bien ce protocole est dit « agnostique ». Des exemples, on peut en trouver par dizaines. Et je ne parle pas des joyeusetés des premiers « DOS » (Disk Operating System), où on vous invitait à « presser une touche quand prêt », traduction mot à mot de : press a key when ready.
Le problème, avec ces anglicismes, c’est qu’au lieu de rester cantonnés au domaine informatique, ils polluent le français courant, de telle sorte que quand il y a un problème par exemple, on parle d’un « bug », au lieu de parler de boîtier, on parlera de « box », au lieu de condition préalable, ce sera un « prérequis », etc. etc. etc.