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Commentaire de Spartacus

sur Privatiser Pôle Emploi


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Spartacus Lequidam Spartacus 28 février 2016 13:44

@Jean Pierre


Vérifiez,, s’il vous plait  au lieu de dénier et rester dans l’idéologie et le cliché.

Hélas, l’idéologie empêche souvent d’analyser de manière dépassionnée ce qui s’est passé au Chili. 

En effet, beaucoup de gens ne veulent pas admettre que le système de pension basé sur les comptes personnels de capitalisation est très supérieur, matériellement et moralement au système public de pension par répartition.

La réforme de Pinera a été effectué en 1981. Pinochet est arrivé en 1973. Pinochet 
C’est ce même Pinera qui démocratisera le pays pour l’après Pinochet.

Le 1er fond chilien a été instauré qu’en 1981 quasi seul pendant 20 ans....
Sa rentabilité a été de 9.9% sur 20 ans. C’est un cas unique mondial. C’est aussi le seul cas connu d’un passage de la répartition à la capitalisation.

En 2002 les autres fonds se sont ajoutés. 
Le système est tellement efficient que de nombreux pays après le socialisme l’on un peu copié...Les Suédois, les Russes, ont copié partiellement....

Le plus pauvre des Chilien est plus riche que les 80% des habitants de l’Amérique du sud. 

Le système de pension par répartition frise l’escroquerie. 

Durant des décennies, le travailleur apporte une partie non négligeable de son salaire au système public des pensions, c’est-à-dire qu’il livre à l’État un argent qui est sa propriété (souvent son unique propriété), gagné à la sueur de son front. 

Mais à partir de ce moment, il perd tout contrôle sur son ancien bien. Il ne peut décider qui va l’administrer, ni comment. Il ne peut modifier l’institution, bien que, constamment, on l’informe que le système public des pensions est en faillite ou en passe de l’être, ce qui ajoute incertitude et anxiété à ce qui devrait pourtant être une simple et transparente opération d’épargne, d’investissement et d’accumulation d’intérêts et de bénéfices. 

Dans le système par répartition, si le travailleur décide d’arrêter de travailler, il ne peut récupérer son argent. S’il meurt célibataire avant d’arriver à la pension, cet argent n’ira pas à sa famille, mais sera confisqué par l’État. 

S’il meurt marié, son conjoint recevra bien la pension, mais pas ses enfants adultes. En fait, l’idéal pour l’État serait que le pensionné meure le premier jour de sa retraite.


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