@Fergus
Elle n’a pas augmenté du jour au lendemain, et quand bien même, les terres auraient suffi à l’autosuffisance, et même davantage, sans compter que rien ne justifiait le recours aux engrais chimiques et aux pesticides si ce n’est le lobbying des grosses firmes internationales, débouchant sur les phénomène d’addiction et de dépendance, autant des marchés que des produits phyto.
De telles pratiques n’ont été possibles qu’en persuadant les gens qu’ils n’étaient que des ringards. Et dans ce sens on ne peut ne faire que le parallèle, en Bretagne, entre culture des sols, et culture de l’homme, avec la perte des usages paysans d’un coté, et de l’autre, celui de leur langue.
Les deux se potentialisant en pratique mortifère.
Nous voici maintenant devant le constat comptable actif-passif. Et c’est très perturbant, d’où violence, incompréhension, sentiment de trahison, de tous cotés, non seulement de certains paysans, qui peuvent à tort ou à raison se sentir floués, oubliant qu’ils souvent cautionnés sans réfléchir un système qui ne pouvait que finir dans le mur, et de l’autre un consommateur pas mieux loti, n’arrivant même plus à croire les vieux clichés de santé liées à la campagne. Et il est vrai, terrible révélateur, que la pollinisation qui a toujours été la règle sur cette terre de toute éternité ne se fait plus, faute d’abeilles et d’oiseaux. Les nuisibles disaient ils...