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Commentaire de parlons-en

sur Le réveil tardif d'une gauche ébouriffée


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parlons-en parlons-en 29 février 2016 23:51

@Gasty
Au moins vous avez le mérite de rédiger avec modération, ce qui n’est pas le cas de tout le monde sur Agoravox.
Ces personnages bruyants sont l’opposé de ceux qui doivent les remplacer, ils sont incultes, intéressé par leur carrière personnelle, sans affection particulière pour les personnes à qui ils s’adressent (les citoyens) et leurs méthodes pour convaincre se limitent à démolir gratuitement et brièvement les travaux de centaines de fonctionnaires, d’experts, d’universitaires ou autres personnes en charge de la rédaction de rapports et de lois rédigés après de longs mois de recherche pour tenter éperdument de trouver des solutions. Ils ont donc pour seule argument la dénonciation et la critique, mais leur manque de moyens intellectuel les empêchent de proposer une quelconque alternative crédible. De nombreux journalistes ou universitaires ont déjà pris les programmes de certains partis comme le Front Nationale ou le NPA pour mesurer leur faisabilité et prévoir les conséquence de leur application. Les résultats de ces analyses n’ont jamais été très probants. Mais je connais déjà votre point de vu sur les prises de positions corrompues de la presse et des fonctionnaires, ils défendent les intérêts d’un grand système d’enfumage du peuple, blabla.
De ce qui est des grandes écoles, je n’ai pas dis qu’il ne fallait pas les réformer et que ce n’était pas important de les réformer. Je dis qu’il y a plus urgent, plus préoccupant. Bien sûr que les profils des hommes et femmes politique sont trop homogènes et qu’il faut à tout prix encourager la diversification des responsables publiques. Mais ce n’est pas avec une réforme des grandes écoles ou des processus d’élection que nous allons régler rapidement le problème de chômage, de pollution, de déflation, d’immigration, de logement, de précarité, etc. J’ose espérer que la transformation du milieu politique sera la conséquence naturelle d’un changement de méthode dans la construction des lois et dans la consultation du peuple, dans un regain d’autorité et d’influence de la Société Civile. Nous regardons trop passivement nos politiques décider et se planter. On attends et lorsque les textes sortent on gueule, est-ce productif ? Absolument pas. La Société Civile doit faire partie du processus de législation, en amont du vote. Le tout est d’imaginer une nouvelle organisation et un sens à ce terme vague de « Société Civile » au sein de notre système démocratique.


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