@ André Bellon
L’élection Présidentielle, sur le mode Vème bis, au suffrage universel reste malgré tout une élection démocratique. A condition qu’elle ne soit pas biaisée, comme cela est très tendance actuellement, en utilisant sans se gêner les moyens les plus vils : manoeuvres propagandistes des médias aux ordres, coups fourrés du style Urvoas sur « l’équité » du temps de parole (ça il fallait l’inventer !) ou l’obscurité totale sur ce qu’il se passe dans les machines à voter.
Pour le moment elle donne une règle du jeu qui assure la paix civile et tout le monde a intérêt à en assurer le bon fonctionnement. Cette procédure, choisie par de Gaulle, présente l’avantage que l’élu maitrise le pouvoir exécutif, choisit le premier ministre et fixe les grandes orientations politiques.
C’est un avantage énorme si l’élu est honnête homme et tient ses promesses électorales.
Vous avez raison de dire que « notre démocratie est nécessaire dans cette période troublée ». Mais il est aussi important de dire qu’il faut un chef d’état élu qui soit garant de la paix civile, justement pour pouvoir réaliser ces transformations de fond que vous attendez.
Il existe un parti, créé il y a huit ans dans le but, exactement, de réaliser cette mission. Ce parti à pour but de rassembler les Français, pour demander la sortie de l’Europe par l’application de l’article 50 du traité de Lisbonne.
Il s’agit là d’une véritable Libération.
Sans cette reconnaissance notre Président élu ne sera qu’un préfet aux ordres, sans aucun vrai pouvoir indépendant. Ce qui veut dire que nous ne seront pas en démocratie, c’est ce que l’on constate tous les jours depuis bientôt dix ans. Et comme c’est nous qui l’auront élu nous n’auront plus qu’a fermer notre bec.
Ce parti a pour programme de mettre en oeuvre, dès que possible des élections pour élire une assemblée constituante pour réviser, au regard de l’expérience, le fonctionnement de notre république. Et en deuxième point de remettre en vigueur les points essentiels de charte du CNR.
Pour que ce plan réussisse, il faut redonner tout son sens à la fonction du président élu, dans le cadre de la Vème bis.
C’est le seul moyen d’aller de l’avant.
Cela impose de choisir le candidat qui propose ce programme, il a, me semble-t-il, les capacités intellectuelles et morales pour s’y tenir et le réaliser au mieux.