@Fifi Brind_acier
C’est sûr que ça ne leur fera pas plaisir mais pourtant :
« Contre les attentes de sa base, mais en accord avec les intérêts diplomatiques de l’URSS, l’appareil du PCF joue à la Libération le rôle que de Gaulle attend de lui : soutenir de Gaulle et l’aider à reconstruire l’État bourgeois. Dans l’immédiat, cela passe par l’intégration à l’armée régulière ou la démobilisation des FTP, la subordination des comités de la libération aux préfets nommés par le gouvernement, ainsi que la dissolution des milices patriotiques.
Si la direction du PCF avait auparavant eu quelque hésitations, tout rentre dans l’ordre dès le retour de Moscou de son chef, Maurice Thorez, le 27 novembre 1944. Trois jours plus tard, il prononce au Vélodrome d’hiver un discours dont les principaux mots d’ordre sont : « faire la guerre », « s’unir », « créer une puissante armée française », « reconstruire rapidement l’industrie ». La dissolution fin octobre des milices patriotiques, organisation armée de masse des travailleurs et de la population, est la décision gouvernementale qui suscite le plus de résistance, allant jusqu’à des affrontements armés. Le PCF aidera à y mettre fin après le discours prononcé par Thorez le 21 janvier 1945, devant le comité central réuni à Ivry : « Ces groupes armés ont eu leur raison d’être avant et pendant l’insurrection contre l’occupant hitlérien et ses complices vichyssois. Mais la situation est maintenant différente. La sécurité publique doit être assurée par les forces régulières de police constituées à cet effet. Les gardes civiques et, d’une façon générale, tous les groupes armés irréguliers, ne doivent pas être maintenus plus longtemps. »
La « bataille de la production »
En septembre 1944, le PCF, relayé par la CGT, se lance dans « la bataille de la production ». Alors que la population souffre de nombreuses pénuries et que les salaires sont rongés par l’inflation, c’est le moment que choisit Thorez pour déclarer que « la grève, c’est l’arme des trusts » et qu’il faut « produire, et encore produire ». Le 21 juillet 1945, il affirme devant des mineurs du Nord : « Produire, c’est aujourd’hui la forme la plus élevée du devoir de classe, du devoir des Français. Hier, notre arme était le sabotage, l’action armée contre l’ennemi. Aujourd’hui, l’arme, c’est la production pour faire échec aux plans de la réaction. »
Le 21 novembre 1945, ce ne sont pas moins de cinq représentants du PCF qui intègrent le second gouvernement de Gaulle. Tandis que Thorez devient ministre d’État, d’autres dirigeants du parti se voient confier les portefeuilles stratégiques du travail, de l’économie nationale et de la production industrielle. Leur rôle est clair : discipliner la classe ouvrière à l’effort de reconstruction capitaliste, en lui faisant croire qu’avec les nationalisations et l’annonce des premières mesures sociales, les entreprises et l’État seraient aussi un peu à elle.
À la mort de Thorez, en 1964, de Gaulle salua sa mémoire dans un « message de condoléances » qui signale : « À une époque décisive pour la France, le président Maurice Thorez a, à mon appel et comme membre de mon gouvernement, contribué à maintenir l’unité nationale. »
Jean-Philippe Divès
08/03 00:03 - elpepe
ce que doit comprendre le peuple, va beaucoup plus loin que ces simples manipulations et (...)
07/03 10:41 - Hervé Hum
@Fifi Brind_acier C’est la mondialisation qui est la mise en concurrence de chacun (...)
07/03 10:03 - TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE
@Fifi Brind_acier ALORS FIFI LANGUE DE VIPERE on s’ataque a méluch maintenant (...)
07/03 10:01 - legrind
@tf1Groupie Bref, dire que la mauvaise humeur d’un agriculteur est une validation (...)
07/03 09:43 - TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE
@Fifi Brind_acier nous communistes n’avont jamais eu le PROGRAMME DE L UDR POUR NOUS (...)
06/03 23:27 - aimable
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