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Commentaire de gogoRat

sur L'intelligence artificielle pourrait mettre 50% de l'humanité au chômage


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gogoRat gogoRat 2 mars 2016 00:47

@bakerstreet

 Les billevesées nommées ’progrès’ ou ’croissance’ ne plaident effectivement pas en faveur d’une poursuite inconditionnelle de l’engouement ou addiction matérialiste et technologiste qui semblent bien menacer de façon alarmante l’équilibre vital de notre planète.

 Pour autant, cet article aborde la question, plus précise, d’une remise en cause de l’intelligence artificielle sous le prétexte qu’elle causerait un accroissement de chômage.
 Mes interventions antérieures s’attachaient à montrer que des alertes plus graves peuvent être lancées à l’encontre des intentions-mêmes qui motivent à long terme certaines études financées par le contribuable.

 Car, comme le suggère l’auteur, la crainte de chômage est très certainement un faux problème.
 Ce ’chômage’ est lié à un concept de ’travail’ de plus en plus remis en question aujourd’hui, et qui, on peut l’espérer, ne survivra peut-être même pas au siècle en cours.
 
( robot dérivé de robota (« travail, besogne, corvée »’ - cf wiktionary) ..
 Si, comme le suggère cette étymologie, nous réfléchissions en termes de corvées, plutôt qu’en termes fumeux d’un ’travail’ impossible à comprendre tant le mot est devenu polysémique et biaisé ... alors, certainement, un minimum de bon sens reviehnndrait rapidement éclairer notre entendement )

 Pour ce qui est de l’aspect ’technologique’ de l’intelligence artificielle, il ne faut pas confondre des instanciations d’un concept nouveau avec l’essence de ce concept . Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Surtout si ce ’bébé’ permet aux humains, de réduire la masse des corvées inévitables qui les handicapaient, et leur permet au contraire d’être confrontés à plus de loisir ! (Eh oui, ’confrontés’, même si ça peut sembler paradoxal ...)
 Le seul aspect ’technologique’ qui aujourd’hui peut être critiqué, masque (et même souvent, de façon consciente et calculée) une grande part de maîtrise et de discipline indispensables pour la minorité, pas toujours privilégiée, des concepteurs : c’est ce côté, peu vendeur, de l’art au sens noble et étymologique qui devrait pourtant être démocratisé.


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