@Patrick Samba
Vous avez raison. A vrai dire les agit pro du nucléaire déroulent ici toujours les mêmes arguments, qui sont des sophismes, sans sourciller une seconde, comparant ce qui n’est pas comparable, mélangeant le risque industriel classique, connu, identifié autour de quelques activités, et celui majeur, énorme, centrifuge, incontrôlable, lié à l’atome...Comment peut on après Tchermobyl et Fukushima dire de telles absurdités, avec un tel aplomb. Il suffit de regarder les photos qui se déroulent comme une foire à la monstruosité, pour le peu qu’on tape ces mots, sous « images »....C’est ce qui explique la volonté de déplacer le débat à un niveau politique, d’allumer des mots censés faire mouche, qui sont pourtant vides de substance, comme « idéologique ». Pourtant ce mot peut être facilement retourné en boomerang car c’est bien une idéologie mortifère qui nous emmène dans le mur, à l’heure où tous les compteurs et les dates se conjuguent et s’affolent : Parc de centrales vieillissant nécessitant des travaux, économie du pays vraiment pas brillante, EPR loin, et s’en faut d’assumer ses promesses, voilà le coktail terrible que l’on va devoir assurer, sans parler de celui du démantèlement futur des dizaines de réacteurs, alors que celui de Brenilis dans le finistère, modèle expérimental, a été abandonné plusieurs fois...Pour le risque létal, ne pas oublier le diesel, avec ses particules fines, qui tue selon l’OMS 30 000 personnes en france. Le choix du diesel s’est fait dans la logique du parc nucléaire, pour recycler les anciennes centrales de pétrole brut. Pour le moment il n’est pas encore mis sur la liste des terroristes. C’est une mort qui ne fait pas beaucoup de bruit, comme celle des pesticides.