La France a aujourd’hui 3 millions de chômeurs de catégorie A dont 80% sont des jeunes sans qualification, autant dire que c’est une bombe à retardement pour la société. Au total, avec le travail partiel, la France a plus de 6 millions de personnes qui ne peuvent pas travailler normalement.
Dans ce contexte, l’analyse la plus élémentaire consistait à essayer tous les outils possibles de redressement, et particulièrement ceux qui n’ont jamais été utilisés en France.
L’opinion publique y est prête à 75% . Les expériences conduites chez nos voisins prouvent qu’un effort de flexibilité sur les contrat de travail, de plus grande souplesse sur les horaires, avec les licenciements économiques plus adaptés à la situation des entreprises, avec des indemnités de chômage mieux calculées, tout cela a donné des résultats en Allemagne (plein emploi), en Grande-Bretagne (plein emploi), en Italie et en Espagne (où l’on a créé 700 000 emplois dans chacun de ces deux pays au cours des derniers 18 mois). Donc un tel bilan valait bien qu’on expérimente en France des formules qui ont réussi à l’extérieur.
Et bien, cette expérimentation a été bloquée par l’opposition de tous ceux dont le métier de base est de protéger les rentes et les avantages acquis. Les syndicats de salariés, des syndicats d’étudiants dont l’intérêt serait pourtant d’ouvrir le marché de l’emploi .
Ce gauchisme paranoiaque , métastase sociale cancéreuse , a plongé définitivement l’ économie dans un coma irréversible .
En route pour les 25% de chômeurs dans un futur très proche .