Le mot « libertaire » a été créé pour suppléer à celui d’ « anarchiste » dont l’usage criminalisé l’usager qui s’en revendiquait, mais la définition originale reste la même.
C’est une des plus belle réussite des gardiens de la rhétorique « moderne »(1) , la distorsion systématique des éléments de langage, privant l’adversaire de bases saines pour développer tous discours alternatifs.
L’ordre bourgeois reste le Maître des forges des mots et des concepts qu’ils définissent, réglant en temps réel la longueur de la laisse de la contestation.
Nous devrions être choqués que notre verbe soit enfermé dans une académie de gérontes fumistes qui viennent finir là des carrières bien peu resplendissantes aux frais du contribuable.
Des parasites nuisibles qui ont su traverser toutes les périodes de restrictions budgétaires.
- De quoi se plaignent les femmes ?
- Ne sont-elles pas venues librement se mettre sous le joug au côté de leur compagnon, partager avec lui, sa « liberté » au-delà de laquelle rien n’est possible !
- Goûter aux joies de l’humiliation salariale et au diktat du marché, sans perdre pour la plupart d’entre elles celles des humiliations domestiques de leur condition antérieure !
Ils vous ont bien niqué les mâles soixante-huitards !
Le féminisme (comme l’anarchisme), doit revenir aux sources.
Relire, « Pour la vie » d’Alexandra Myrial, qui ne signait pas encore sous son vrai nom, Alexandra David-Néel... Préface d’ Élisée Reclus.
Époque où la condition féminine était assez proche de celle de l’Arabie saoudite, les femmes, éternelles mineures quittaient l’autorité du père ou de son suppléant pour entrer sous celle de son mari...
1- autrement appelés sophistes a une époque plus clairvoyante.