@Niakine

D’accord avec vous pour la définition de l’Anarchie. Pendant des décennies, le mot a été dévoyé par peur que cette théorie politique intéresse un peu de trop près les gens dans leur ensemble. Il faut relire Proudhon : Liberté pour tous. Proudhon, le pilier principal qui a inspiré Jaurès et bien d’autres.

Mais en l’état actuel des choses et des institutions, dans notre société pyramidale où les peuples n’ont jamais connu autre chose, cette expérience si intéressante soit-elle ne pourra s’appliquer que si une sérieuse remise en question du système est faite, cela ne pourra se faire qu’en deux, voire trois générations. Pour l’instant nous en sommes aux balbutiements, les peuples commencent à peine à percevoir qu’ils ont d’autre options que d’aller mettre leur bulletin de vote pour des voyous. Ces voyous-là nous les entretenons grassement par notre passivité ; Moi, personnellement, je ne vote plus, mais j’ai aussi du respect pour des partis politiques alternatifs qui proposent des solutions de libération du carcan dans lequel nous sommes enfermés. Nous en sortirons, c’est sûr. Mais je ne pense pas que nous soyons mûrs pour l’Anarchie. C’est un système très sophistiqué à mettre en place, malgré la simplicité de cette philosophie politique, réduire le pouvoir d’une minorité au collectif dans la plus petite expression territoriale commune. Cependant la nature profonde de l’homme en laquelle j’ai confiance, est-elle à ce point corrompue actuellement pour ne pas envisager un jour cette forme de gouvernance ? Lorsque le slogan de l’Anarchie, c’est ni Dieu, ni Maître, l’on s’aperçoit là qu’il y a déjà un hiatus un peu refroidissant. Pour le Maître, d’accord ! Mais pour Dieu, l’homme a besoin de spiritualité, il va donc chercher dans Dieu ce qui lui manque autour de lui. Il faudra que l’Homme dans toute son intégrité reprenne confiance en Lui, mais pour l’instant, il est orphelin de lui-même.