Il est plus important de faire cesser le malheur et surtout de ne pas en rajouter, que de ménager les personnes.
« La fabrication d’une existence ne sert que ceux qui existent déjà, or, personne ne maitrise cette fabrication faite à l’aveugle… Question : les humains sont-ils tous des Frankenstein ? »
Voici ma part de colibri : Tant que le principal sera secondaire dans votre pensée, l’humanité n’avancera pas. Être humain qu’est-ce que c’est ? D’abord, le libre arbitre n’existe pas, puisque l’univers ne peut faire de mécanismes allant à l’encontre de ses propres mécanismes, d’où notre fonctionnement stupide d’animal et l’état du monde que cela engendre. Ensuite, nous sommes contraints d’exister, cela dans n’importe quelles conditions et nos propres parents sont indifférents à ces conditions, conditions de naissance (handicaps physiques ou mentaux) et conditions du milieu dans lesquels ils nous installent sans avoir au préalable nettoyé notre berceau qu’est la planète. Et encore, l’évolution n’a que faire de l’intelligence, elle ne s’intéresse qu’à la reproduction, elle est indifférente à la misère, la souffrance, et la mort. La Vie n’a besoin que de pérennité, ce qui est quasiment un pléonasme. Les animaux se reproduisent sans hésiter, sans aucune réflexion, et sans remords, la reproduction n’est qu’un mécanisme qu’ils accomplissent de manière innée. Dès le moment où les capacités de réflexion, de raison, et de conscience surviennent, donc chez l’animal humain, dès le moment où l’innéité et l’instinct sont contrôlables en partie par un système nerveux puissant, l’être humain qui se reproduit se rend compte qu’il crée une existence semblable à lui-même et qu’il lui propose en existant tous les malheurs, misères, difficultés, souffrances, qu’il subit, et la mort à laquelle il ne peut échapper. Pour justifier la procréation dans ces conditions, il faut que le procréateur invente des contes pour l’être qu’il crée, qu’il lui imposera comme culture, et que lui-même devra croire préférant ainsi se berner lui-même. D’où l’état du monde et des diverses sociétés humaines du point de vue culturel et religieux. D’où le fait que du point de vue évolutif les êtres qui se reproduisent moins ou pas du tout disparaissent avec leurs idées au profit de ceux qui se reproduisent en plus grand nombre. Pour résumer, l’idiot se reproduisant plus que l’intelligent, les idées des nombreux idiots se développent au profit de celles des quelques intelligents, noyés par le nombre, qui restent ponctuelles et ne peuvent s’imposer même dans le monde humain où la culture est mémorisée dans les livres, les idiots submergeant le monde culturel de leurs idées stupides. Monde égalitaire et libertaire : il ne faut pas rêver, la naissance est déjà une contrainte d’existence. Je ne vois pas comment vous pouvez rêver d’un monde juste quand le départ est foireux. Il n’y a aucune raison valable pour justifier l’obligation d’exister à votre enfant et à vous-mêmes qui êtes l’enfant contraint de vivre de vos parents avec la complicité sociale, la forte incitation sociale, quand ce n’est pas le viol patriarcal. Vous ne pouvez pas d’un côté être contre l’esclavage, évidemment votre propre servitude, et en contradiction totale avec cette idéologie : créer une existence pour vous servir, car créer un être qui n’a évidemment rien demandé, c’est le créer pour le service de celui qui existe. De plus comme vous ne maitrisez pas la création de cette existence, la procréation qui se produit en neuf mois dans la nuit du laboratoire utérin frankensteinien, eh bien vous pouvez fabriquer un handicapé quelconque, un terrible handicap, pour celui qui n’a même pas demandé à exister. Comment allez-vous compenser, dédommager, cette personne, celui que vous appelez votre enfant, de la vie de douleur et de misère que vous lui proposez, que vous lui imposez, ce qui n’est même pas ce que vous vivez et encore moins ce que vous espériez pour lui dans vos rêves de vivre avec lui et à travers lui. Peut-être faut-il rappeler que nous naissons tous par obligation. Nous existons parce que nos parents incités par la société nous contraignent à exister, alors que personne ne maitrise la procréation, et que l’être procréé ne l’a pas demandé. Peut-être faut-il rappeler aux mamans et papas que la mise en danger de la vie d’autrui est un délit et que le crime par imprudence est pénalisé. Peut-être faudrait-il rappeler aux gouvernements leur part de responsabilité dans cette incitation, et le besoin de chair à boulot, de chair à impôt, et de chair à canon dont les États sont friands dans le seul but de lutter contre les autres nations qui en font tout autant. Ils doivent donc payer eux aussi, et être pénalisés quand le crime d’existence handicapé est commis en toute connaissance de cause et d’effet, car concevoir est plus qu’imprudent, et cela est toujours sur le dos d’autrui. Tout le monde a le droit d’ingérence quand un crime est commis, et ce crime par imprudence, parfaitement conscient, de création d’existence est commis de nos jours 4 fois par seconde. La vie n’est une sinécure pour aucun être vivant, elle est un combat permanent. La vie n’est pas donnée, elle est imposée, et le comble est que nous devons tous l’acheter, car l’eau et la nourriture qui ne nous sont pas données doivent être acquis pour renouveler quotidiennement nos corps. Tout le monde a le droit de naitre, au minimum, voire au pire, en bonne santé physique et mentale puisque cette existence nous est imposée, comment pouvez-vous assurer ce minimum vital, mamans, papas, et sociétés, vous qui êtes criminels d’après vos propres lois ? Votre voiture est assurée ; mais avant de le concevoir, votre futur bébé l’est-il ? Vos parents vous ont imposé d’exister sans votre accord (évidemment) pour leur service et ils vous ont contraint à vivre, à souffrir, et à mourir, ce qui est le strict minimum des effets pervers de la Vie. Vous avez parfaitement le droit d’utiliser contre eux la loi du talion, et si, vous, vous avez pour eux la compassion qu’ils n’ont pas eue pour vous et excusez un peu leur bêtise vous pouvez au minimum leur demander de vous rendre des comptes.
Pendant que nous philosophons et politiquons délicieusement de la vie que maman/papa nous ont imposée et infligée pour leur service personnel, la grande Cigogne vient de déposer 350 000 bébés sur la planète aujourd’hui même (je précise ces 24 heures) : c’est un immense choc pour ces bambins, ils viennent d’atterrir si délicatement dans le berceau poubelle Terre qu’une grande partie de ces 350 000 sont handicapés physiques ou mentaux, les membres, la tête, les organes internes, tout y passe, un grand nombre atterrissent débiles, beaucoup sont fracassés et ne survivront que quelques jours, voire une année, difficilement, et parmi tout cet amas de chair à mamans, 25% seulement auront un QI et un QP supérieurs à 100, et vous avez de la chance si vos gènes ne vous réservent aucune surprise cancéreuse ou parkinsonienne… Certaines mères elles-mêmes subiront un tel choc à cet atterrissage douloureux qu’au moins 800 d’entre elles en mourront, alors qu’une sur sept en subira une pathologie. Si un Bon Dieu a fait cette gabegie, attendez que je l’attrape, je l’envoie directement au TPI !