@arthes
Ok je fais simple.
Méthode américaine : violence pour soumettre sans prendre en compte la légitimité de l’action dans leurs manuels de stratégie
Problème : ne comprennent pas pourquoi certains résistent, attribuent cela à l’irrationalité de celui qui résiste
Donc
1 : si parfois l’autre ne se soumet pas ce n’est pas qu’il est
irrationnel mais parce qu’il faut prendre en compte le facteur de
légitimité
Donc 2 : sans prendre en compte le facteur de légitimité
il peut y avoir des erreurs stratégiques et des répercussions politiques
et financières
Donc 3 : pas seulement un problème éthique (dans une action guerrière on s’en fout de savoir si l’autre est content ou non)
Donc 4 : la croissance de la résistance aux pressions semble être proportionnelle à l’illégitimité ressentie de l’action
En
gros on peut expliquer à tout ceux qui mettent la pression pour de
fausses raisons que ce n’est ni bon pour eux ni pour les autres car
retour de bâton assuré. Il y a une différence entre le sentir et le
démontrer. Sinon le chercheur israëlien ne parlerait pas d’irrationalité lorsqu’il voit que l’autre résiste s’il avait
pleinement conscience de ce retour de bâton. Pour lui le rapport de
force devrait tout résoudre (la loi du plus fort que je remet ici en
question).
Sinon je me demandais toujours pourquoi ils ne
prenaient pas en compte ce retour de bâton, maintenant j’ai compris en
étudiant leurs manuels de stratégie.