@marmor
FAUX, COMME D’HABITUDE :
L’alpage est le symbole du pastoralisme et de son emprise sur le milieu alpin. En effet, c’est
« alpage » qui a donné son nom aux Alpes - et non l’inverse. Historiquement, la mise en valeur des
herbages d’altitude a donc d’emblée été considérée comme une caractéristique-clef de l’exploitation du
milieu alpin.
En fait, la surface fourragère dans les Alpes du Nord est constituée surtout de prairies « artificielles »
c’est-à-dire n’existant qu’en raison de déboisements anciens et d’entretiens séculaires du milieu
herbacé par le pastoralisme
Les déboisements qui ont donné naissance aux alpages datent, pour l’essentiel des XII e
et XIII e
siècles.
Les moines ont eu dans cette modification des paysages un rôle déterminant.
La mise en valeur pastorale du « haut » s’est souvent faite par abaissement de la limite des forêts, ce
qui a créé des prairies à partir de milieux très divers en terme de potentiel fourrager (mosaïque de
sols, de pentes, de roches, typiques de la montagne).
MAIS ÇA C’EST L’INRA, alors face à Marmor c’est bien peu de chose
Alors non, ce n’est pas le froid qui empêche la recolonisation des arbres (il y en a en Sibérie) mais les troupeaux qui empêchent les ligneux de repousser et la neige qui tue les jeunes pousses rescapées.
d’ailleurs avec l’abandon des alpages et le recul de la neige la limite est en train de remonter.