J’avais huit ans quand j’ai entendu pour la première fois « penny lane » à la radio. Et je crois me souvenir que ma tartine est restée suspendue au dessus de mon café...Que se devenait être bien, d’habiter Penny lane !...Le pays d’alice au pays des merveilles était descendu sur terre sous forme de musique...Les Beatles faisait du mozart rocky sans avoir l’air de forcer, avec une belle régularité, tombant des hits formidables. il y eut pour le coup quelques autres morceaux qui me sidérèrent , comme ce « yesterday ».et « Michele » « Good morning » ..J’étais un peu fleur bleu, pas johnny B. good...
Les noms de John de ringo, De Paul et Georges allaient devenir plus célèbres que ceux de l’amiral Nelson et de Martin que je connaissais pas encore. En tout cas, je découpais quelques photos du quatuor dans le journal de ma sœur !
Un moment je décrochais, j’avais décidé qu’ils étaient trop gentils, que je devais préférer « le vrai rock ’n ’roll, sur dispute entre stone entre musique cool. C’était des années qui duraient des siècles. Des messies arrivaient chaque jour faisaient des distorsions hallucinantes avec leur guitare. « Love me do » était ringard. Il fallut que je fasse le voyage à Kathmandu pour que je les redécouvre ému, avec Lucy in the sky a day in the live, qui montait avec moi à l’étage pour philosopher et prendre l’earl grey in the octupuss garden in the waves..
Des années si loin des nôtres et de notre thick fog que je me demande si elles ont vraiment existé. Personne encore pour vous couper la tête en mésopotamie, on pouvait monter sur la tête des géants de Bamyan et écouter Mister tambourine man, qui marchait à nos cotés...A Amristar, près du golden temple je rencontrais une anglaise qui avait à l’école avec John. J’avais presque l’impression d’être dans le yellow submarine