, "il ne faudra pas s’absoudre de la convocation d’États généraux. Et il
ne s’agira pas que ces bellâtres professionnels de la politique pussent
manipuler soit les consciences, soit les carnets de doléances dûment
renseignés par le peuple sur les territoires. Ils auront été écrits avec
le cœur, qu’on ne piétine jamais impunément. Pas plus qu’il ne sera
permis que de quelconques lobbys nationaux ou internationaux pussent
décider qui pourra y participer. La société civile devra pouvoir siéger
et prendre la parole à tout instant"
remarques :
Pour que des carnets de doléances puissent être reconnus comme écrits par le peuple, il faut que la question de ’qui pourra y participer’ soit superflue : un égal poids d’influence officielle doit être reconnu à chaque citoyen !
La seule existence d’un dispositif permanent accessible à tout instant en écriture comme en lecture par tout citoyen serait déjà suffisante pour permettre à la société civile de prendre la parole à tout instant.
Cet objectif est à la fois prioritaire, et plus important que celui d’une convocation d’États généraux
( car une simple consultation ponctuelle du peuple, sans maturation collective préalable, risquerait de ne conduire qu’à une illusoire rêvolution : il ne s’agit pas que chaque citoyen se contente d’avoir été écouté s’il n’a pas mûrement pensé à ce qu’il a à dire )