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Commentaire de jullien

sur Il faut sauver le soldat Bernie


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jullien 15 mars 2016 18:21


Toutefois, ce programme subversif, sa popularité chez plusieurs couches de la population suffiront-elles pour être le candidat des démocrates ? L’intégrité de Sanders pourra-t-elle s’imposer dans un Etat de l’argent-roi et des lobbys surpuissants ?

La question est déjà réglée : depuis les primaires mouvementées de 1972 et 1976, le parti démocrate a des « super-délégués » qui représentent un cinquième du nombre total de délégués à la convention nationale (dont les Français oublient souvent qu’elle a pour but d’élire le comité national du parti et non un candidat à l’élection présidentielle) et surtout font campagne pour le (ou un candidat de l’appareil afin d’éviter de nouvelles candidatures « hors-système » comme celles de Mc Govern et de Jimmy Carter. Avec d’ores et déjà 467 super-délégués contre 26, Hillary Clinton a déjà gagné. Sanders se bat pour augmenter sa part de délégués et ainsi obtenir plus de représentants de l’aile gauche des démocrates au sein du comité national : il ne peut être candidat à la présidentielle au nom du parti démocrate que dans l’improbable éventualité où les juges se réveilleraient souvent contre Hillary (financements « discutables » de la fondation de Bill, affaire des e-mails). 
A contrario, le parti républicain qui n’a pas de super-délégués mais des délégués-bonus (donc eux aussi élus ou désignés par la base) pour les États fédérés ayant des majorités républicaines chez eux et/ou dans leurs délégations au Congrès des États-Unis est vraiment menacé d’être subverti par Donald Trump.


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