@ Alina Reyes
S’il est absolument nécessaire et urgent de dénoncer la pédophilie, cet acte abject proféré sur des enfants, déstructurant et marquant à vie, le dénoncer au sein de l’Eglise, où se sont accumulés les scandales qui commencent à être mis en exergue, et dont les auteurs méritent l’application de la loi pénale sans aucune indulgence.
Cependant en lisant vos commentaires, on finit par se demander si c’est vraiment le problème de la « pédophilie » qui vous révulse et anime votre réflexion ou une certaine « haine » de la religion chrétienne qui semble ressurgir à travers votre écriture, très insistante que vous êtes sur la disparition de l’Eglise que vous semblez appeler de tous vos voeux ! Ce qui rend avec vous tout dialogue impossible.
Il faudrait que vous ayez également la même sévérité pour les autres religions monothéistes et même bouddhistes où des pratiques du même genre se multiplient et dont on ne parle que rarement.
Vous tapez allègrement sur la chrétienté, mais c’est justement ce déséquilibre qui est gênant dans votre article. Vous semblez faire l’impasse sur tout le reste.
Parmi l’ Eglise catholique, il y a eu beaucoup de personnes particulièrement fidèles au message christique (qui je le rappelle était de paix) je veux parler de l’Eglise de la Libération qui a oeuvré en Amérique du Sud pour soutenir les populations martyrisées par les régimes fascistes de certains pays. Il ne faut oublier que dans une structure aussi élaborée que l’Eglise, le meilleur peut côtoyer le pire.
Pour ma part en temps que chrétienne d’inspiration progressiste, j’assiste effarée à d’un côté, le comportement des représentants de l’église et cette non-infaillibilité qui semble ressurgir de droite, de gauche, et la curée médiatique et outrancière contre cette dernière. Entre ces deux postures extrêmes, n’y a-t-il plus la place pour la réflexion dans un climat serein et pourvoyeur de réformes essentielles que demande l’Eglise catholique au regard du nouveau millénaire.
Bonne soirée.