Bonjour C’est Nabum
Quelle drôle d’idée qu’a eu votre maison d’édition ! S’il y a bien un lieu ou l’on ne se bouscule pas (et c’est un euphémisme), c’est bien le rayon livre des supermarchés... (sauf pour la sortie du dernier bouquin de houellebec et celui de twierveller..(ils sont partis comme des petits pains)... les éditions de poche elles, font dans la promo (pour 2 achetés, le 3ème gratuit) et 20% toute l’année, réduction carte etc... c’est dire
Bref, on trouve plutôt là une clientèle qui épisodiquement, recherche l’équivalent du plat cuisiné en version livre.. avec les 3/4 de l’emplacement réservé aux « romans à l’eau de rose ».
Bref chez nous les amoureux du livre hormis les foires locales spécialisées, attendent patiemment « le salon du livre » (à toulon) et à voir la foule qui s’y presse chaque année autours des stands, je suis rassurée, on lit encore et pas que du marc levy, du teulé ou du musso (sympa les jours ou les programmes télés n’offrent que des séries américaines mais sans plus.)
Le pousseur de caddy n’est pas inculte pour autant, ni frileux... mais le contexte ne s’y prête pas... ce moment magique propice au choix d’un livre non fast book, nécessite une atmosphère adéquate exempte du stress ambiant, feutrée, aux lumières légèrement tamisées (exit « la lumière crue des néons), et bien entendu un temps de cerveau disponible (et non pas parasité par l’élement bouffe ( »qu’est ce que je vais bien pouvoir cuisiner ce soir ? il ne faut pas que j’oublie les croquettes du chat")
Sans compter qu’entre le rayon livre et le dernier achat de la liste, il reste encore 3 kilomètres à parcourir en mode piétinement.. dans le bruit et parfois la fureur (du môme qui se roule par terre parcequ’on lui refuse une cochonnerie quelconque ou du père qui finit par pousser une gueulante avant de baffer ses mômes surexcités...)
M’enfin cette journée a eu au moins le mérite de vous donner une petite idée de ce à quoi peut ressembler l’enfer ici bas... ;) : Pousser un truc en ferraille souvent récalcitrants dans un lieu fait pour pousser les couples au divorce, les esseulés au suicide devant la chaleur humaine dispensée par les caisses automatiques (bonjour ! avez vous un sac cabat ? (? ??) et les timorés à se faire bousculer et écraser les pieds...)
C’est ce que l’on appele.. le progrès !