Et bien si ton salaire était créé lorsque tu travailles, et qu’il était détruit lorsque tu consommes, tu n’aurais plus à te soucier de :
- dumping monétaire, fiscal, social, et mise en concurrence avec l’esclavage ou semi-esclavage ;
- ton augmentation serait immédiate car si ton travail est une marchandise, tu ne l’es pas, son fruit n’apparaît plus dans le prix de vente ; dès lors, tu ne rémunères que le coût du capital et les salariés ne sont plus mis en concurrence féroce ;
- ça permettrait aux petites affaires de repartir malgré l’ultra-concentration de la grande distribution, des transnationales et de retendre vers l’équilibre de marché (assuré par l’atomicité des acteurs) ;
- d’éviter la surproductivité qui brise les hommes, l’environnement, la qualité des produits et services ;- d’éviter les aventures néo-coloniales qui visent à se fabriquer un hinterland que nous n’aurons jamais ;- d’éviter l’accroissement des inégalités entre revenus du travail et capital, spirale infernale née de la mondialisation et que rien ne vient rompre ;
- d’être étendu au milieu associatif et citoyen ;
- de mettre à l’abri ton activité salarié des atermoiements de l’ubuesque sphère financière, qui n’a de marché que le nom (ou marché de l’approvisionnement monétaire, mais certainement pas de la création de richesses) ;
- d’éviter les barrières douanières, tout en relançant une offre sur un marché intérieur ;
- de permettre l’accès aux besoins de base aux plus nécessiteur à un coût nettement inférieur (solidarité, collectivités) ;
- de redonner du pouvoir d’achat aux français, sans passer par les dévaluations douloureuses pour les plus démunis ;Car on peut encore attendre longtemps que les relances monétaires des banques centrales, cela n’est capté que par les états et les financiers, en dehors de toute création de valeur.Ici au moins, la proposition est rationnelle. Et elle doit être limitée au concept de Common Decency, à savoir les minima salariaux. Sinon, à équilibrer une balance commercial en ajustant la part de salaire (appelons là monétisation de valeur créé) pour ne pas devenir un acteur de dumping.
De la TVA sociale, de la dévaluation ( déjà largement pratiqué sur les marchés monétaires), c’est la seule solution entrevue aujourd’hui afin de rendre sa dignité économique à nos classes les plus fragilisés par la mondialisation barbare.