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Commentaire de Nicole CHEVERNEY

sur Sodome, Babylone, Babel : l'Église est foutue


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Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 22 mars 2016 18:44

@Piere CHALORY

Bonjour,

Actuellement parler du « religieux » est un chemin infernal pavé des meilleures intentions, mais nous avons tellement perdu le droit de nous exprimer librement sur de tels sujets, que nous renfermons en nous-même, irritation, colère, et à juste titre, au vu de la situation géopolitique mondiale, européenne et nationale, de « peur », comme nous le dit d’ailleurs crument @ Alina Reyes, dans son commentaire « vous crevez de peur ».

De quoi ? Que l’Église disparaisse et la Chrétienté avec ? Rien n’est éternel.
Mais que l’on ne s’y trompe pas, les fondations de l’Église prennent racine dans un terrain beaucoup plus solide et ferme qu’il est laissé entendre. Oh ! Non, pas chez les « vertueux » faux-dévots, bigots, etc... mais chez les constructeurs d’humanité. Je crois fermement au message du Christ, je crois à l’église originelle, celle des premiers siècles. Certes, nous en sommes loin, mais elle contient, la Chrétienté, ce ferment de paix et de concorde entre les hommes. Tout le reste n’est que récupération politique et des interprétations plus ou moins heureuses des textes dits sacrés.

Nous traversons parfois dans la vie des épisodes douloureux qui nous marquent à jamais. Mais où, pour un baptisé, ailleurs que dans l’Église irions-nous trouver cette transcendance du corps et de l’esprit qui nous amène petit à petit vers la sérénité et l’acceptation du destin cruel ?

Je pense que tous les hommes ont soif de spiritualité, les hommes dés le début de leur apparition sur terre ont toujours connu la peur, peur de l’inconnu, peur des éléments, peur de la faim, de la soif, du froid, de la sécheresse, des famines, en gros, peur de la mort. Et petit à petit, au cours des millénaires peur de son semblable. Mais c’est de cette peur que des êtres plus « armés » cérébralement ont inventé le « verbe » et plus tard le « livre » ce qui a permis de canaliser les sentiments les plus fous de l’homme qui suivant son instinct grégaire, s’est rassemblé, s’est regroupé autour d’une idée commune qu’on a appelé la « religion » (ce qui relie les hommes entre eux).

Or, la parole christique, du moins celle des quatre Évangiles, s’est évertuée de parler aux hommes sur le ton le plus doux, le plus respectueux possible de la nature humaine. Bien que les détracteurs de la Chrétienté prétendent le contraire. Je ne parle pas de la Bible que je connais très mal, je l’avoue humblement. Après, que les Évangiles soient contemporains du Christ ou écrites 70 ans après, le Premier par Saul (St-Paul), personnellement je ne me base pas sur ce postulat, c’est un détail, pour moi. Ce qui compte c’est la substantifique moelle de la pensée chrétienne.

Je n’ai pas non plus la foi béate, je suis très critique sur le rôle de l’Église très politisée et instrumentalisée, je suis très critique sur le rôle du Vatican à travers les siècles, et son rapprochement avec les forces de l’argent. Mais ce que je constate c’est que, lorsque l’on s’engage dans une critique virulente comme celle de l’auteur, cela demande de la rigueur. Or, de rigueur, dans le texte de madame, je n’en ai pas trouvé la moindre once de commencement.

 Pourquoi ? Parce que sous-jacent, un sentiment de malaise plane en lisant son texte. Il y a deux textes en un, le problème de la pédophilie abordé à juste titre, et l’autre, bien plus subliminal...


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