On est en guerre du terrorisme, on va tous mourir, c’est affreux, on accepte notre sort ...
Non mais ça suffit, la psychose !
Ces 10 dernières années, on compte moins de 300 morts en France à cause du terrorisme. Soit moins de 0,0004% de la population française. Pendant ce temps, on a eu plus de 6 000 homicides, 700 000 personnes sont mortes à cause du tabac, 430 000 à cause des effets de l’alcool, les cancers se sont multipliés à cause des pesticide et de la pollution de l’air à tel point qu’une personne sur 3 va en mourir. La malbouffe a tué pas loin d’un million de personnes. Et je n’ai pas encore parlé de la grippe qui est 1000 fois plus meurtrière qu’un abruti bardé d’explosifs.
Et là je ne parle bien que des chiffres de la France.
Le terrorisme, c’est effectivement des vies bouleversées, des familles brisées. C’est terrible. Par contre, en terme de probabilités, c’est la menace la plus faible que nous connaissons. Ce sont des faits anecdotiques, certes spectaculaires, mais extrêmement rares. C’est une menace tellement faible que si les journaux étaient objectifs, ils n’en parleraient même pas. Car 100 ou 200 morts, rapportés à la taille d’un pays comme la Belgique ou la France, c’est insignifiant.
Vous pensez vraiment que c’est intelligent de changer sa façon de vivre, d’avoir une boule au ventre au quotidien parce qu’à quelques centaines de kms, quelques dizaines de gens sont morts ?
Non, ce n’est pas de la résignation. C’est du je-m’en-foutisme d’un événement qui n’a pas beaucoup d’intérêt à l’échelle d’un pays.