• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Vlad

sur Les islamistes frappent où ils veulent quand ils veulent. Et ce n'est pas près de finir !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Vlad Vlad 23 mars 2016 14:04

@microf

Je viens juste d’écouter le podcast d’une émission sur RTL où se trouvent face à face, en gros un souverainiste, un ultra-libéral, une gauchiste, et un journaliste étranger du type libertaire. Et ça ne loupe pas, on se retrouve dans cette configuartion à 3 contre un avec cette alliance improbable mais pourtant qui existe depuis un certain temps maintenant entre la gauche radicale et les ultralibéraux quand il s’agit de démolir ce qui ressemble à des nations, des cultures, des civilisations à laquelle se raccroche évidemment le bobo qui tient à sa réputation d’homme ouvert.
Je ne pense pas que les occidentaux soient du côté de cette union que je qualifie d’improbable mais dont les objectifs divergents des parties n’excluent pas une convergence des moyens pour y parvenir, mais par contre je suis convaincu que leurs dirigeants, que la majorité de ceux qui passent pour des élites, les médias, en fait les centres de décision et d’influence le sont. 
Si l’occident est coupable, c’est parce qu’il est faible mais cette faiblesse on sait très bien d’où elle vient.

Et évidemment, il est illusoire de croire que les musulmans viennent en masse en occident pour échapper aux pesanteurs de leurs sociétés. Ils ne viennent pas par adhésion à nos valeurs, sauf quelques-uns, mais par pur intérêt. Et sont heurtés pour certains par la façon de vivre occidentale, préférant vivre entre eux jusqu’au jour où la démographie, la force d’un côté, la soumission de l’autre, feront basculer la société.
Il n’y a rien de fatal à ça. Mais c’est pourtant là où nous nous dirigeons à cause de notre faiblesse.

Effectivement j’habite en Russie et dans une ville (Saint-Pétersbourg) où il y a 20% de musulmans. Mais autant vous dire que ça ne se voit pas parce que la notion de culture dominante est une réalité là-bas à laquelle doivent se plier les autres. Pas de revendications communautaires, pas de signes distinctifs dans la rue, pas de regroupements dans les banlieues et contrôle. Ici on ne pleure pas à cause des contrôles au faciès. Mais il n’y a ni oppression, ni ségrégation. Juste de la vigilance.
C’est une manière de voir les choses qui n’est plus de mise en occident et on voit ce que ça donne.
Quand j’habitais Paris il y a des quartiers où je n’allais pas. Ici je ne ressens pas cette crainte. Si je suis agressé ce sera pour le contenu de mon portefeuille et pas parce que je ne fais pas couleur locale.

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès