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Commentaire de Shawford

sur Devant les caméras du monde entier, Raoul Castro empêche Obama de lui mettre la “papatte” sur l'épaule


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Shawford 24 mars 2016 13:30

@chantecler

mais bien sûr que si, la manipulation ou en tout cas l’orchestration de l’image à la face du Pays et du Monde est l’axiome NUMBER ONE du jeu politico-médiatique moderne. L’ignorer ou le mésestimer de quelque façon que ce soit serait vraiment s’aveugler totalement.

Vous me parleriez des momentum où Obama se met en scène lors d’occasions liées à son agenda personnel (quand il joue au basket à la Maison Blanche, quand il tourne dans la série Running Wild With Bear Grylls) on peut lui accorder une tentative de montrer vraiment son tempérament propre.

Mais dans une telle circonstance protocolaire, pour le moment ultime de l’accolade, tout est prévu au détail près, dans la gestuelle, image par image.
D’ailleurs pour cette scène en particulier, ce qui est intéressant est le bref moment où il va descendre de l’estrade et où dans un mouvement furtif il baisse et tourne la tête vers la droite, comme pour révéler et/ou se révéler ce couac/imprévu dans le cheminement qui devait s’inscrire et qui n’a pas eu lieu du fait de la prise de judo du caballero cubain. Regardez toute la scène à nouveau c’est vraiment frappant.

Concernant nos larbins élyséens, il faut pas croire ils se soumettent sans difficulté à ce protocole malsain, dans leur monde oligarchique il n’est pas question de ne pas respecter une hiérarchie bien établie et qui doit se voir de façon on ne peut plus limpide à l’écran.

Pour le reste, la portée que l’on donne à ces gestes ne devrait avoir que la portée qu’elle mérite, à savoir de simples artifices de communication mainstream (la PNL c’est le sujet d’étude principal des spin doctors depuis des temps immémoriaux), mais que voulez vous ça date donc pas d’hier, et on peut même y voir très clairement le fait que l’histoire s’écrit et s’inscrit au plus profond de l’inconscient collectif bien souvent pour de mauvaises et très conjoncturelles raisons.


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