La privatisation
mène toujours à faire payer plus cher pour le même service que
quand c’était public. C’est qu’il s’agit de prélever la taxe privée
des parasites appelés ’’actionnaires’’ alors qu’ils s’enrichissent
sans rien faire.
Il est vrai que la
numérisation du signal est supérieur pour la transmission des
données à l’analogique, ne serait-ce que par les turbo-codes de
suppression d’erreurs à la réception.
Mais pour les
usagers (et non ’’clients’’ tant les télécoms sont aussi basiques
et vitaux de nos jours que l’a été autrefois la poste ou le chemin
de fer) qui ne veulent que téléphoner, l’obligation de payer pour
l’accès à internet ou d’autres services qu’ils n’utiliseront pas
est équivalent à une vente forcée envers une clientèle captive.
Cela rappelle une
autre manœuvre, criminelle celle-là, des laboratoires qui refusent
de fabriquer des vaccins tétravalents obligatoires pour vendre
quatre fois plus cher des vaccins hexavalents dangereux pour des
nourrissons.
Il faudrait au moins
remettre en cause le monopole concédé à Orange en matière de
lignes fixes pour une ’’concurrence libre et non faussée’’ si chère
aux maîtres occultes de l’UE. Car bien entendu les clients de
l’analogique seront redirigés vers Orange pour l’ADSL et la fibre et
non vers des concurrents.
L’autre solution
serait d’obliger Orange à mettre gratuitement à disposition de
l’usager une sorte de mini-box ne transmettant uniquement que les
messages téléphoniques et pour un prix d’abonnement égal à celui
de l’ancienne ligne fixe.
Elle pourrait
contenir une batterie pour lui permettre de fonctionner en cas de
coupure de courant chez l’usager.