Le foot une histoire de fous, pas étonnant qu’on se serve de cette mèche en ces temps obscurs. J’en profite pour parler de « la guerre du foot », un reportage de Rudyard Kapuzinski , pour ceux qui connaissent pas.
Il n’y aura pas de paradis : La guerre du foot et autres ...Mon gamin adorant ce sport, j’ai eu l’occasion comme tant d’autres de voir un match de première division. Moi qui ne connaissait que de loin, j’ai été frappé par la ferveur, quasiment religieuse, qui régnait, le salut des supporters.... On imaginait hier ce que ça donnait en amérique du sud, on voit ce qu’a donne aujourd’hui dans les banlieues, où les arbitres doivent être souvent protégés des dits supporter.... Voilà un sport qui est en osmose totale avec les valeurs de l’époque : Hystérie du but, « main de dieu » pour parler de tricherie, « pas vu pas pris », coups de boules, tacles, appelés par euphémisme « faits de jeu »..Le sport m’a toujours fasciné pour ses raisons d’identification sociologique : J’ai toujours préféré les sports individuels, mais ce n’est pas trop étonnant que le cyclisme la boxe et le catch étaient à l’omega dans les années 50 -60, car ils représentaient le mérite individuel, le courage farouche à la force du poignet...
Le foot avec ses entourloupes, son nationalisme, ses agents véreux fait sens si étroitement avec une passion quasiment religieuse, chez des gens à peine structurés, parcourus par tant de contradictions, qu’elle se confond dans ses excès avec ce qu’on trouve de plus fou au niveau des religions monothéistes, et en particulier sa forme la plus cinglée, fasciste et nihiliste : Le fondamentalisme musulman. Loin de s’opposer ces deux genres donc se complètent, et l’on passera sans problème d’un excès à l’autre, d’une adoration démente au suicide, passant du journal « l’équipe » au coran pour les nuls, pour les plus lettrés.