@bibou1324
Sans doute qu’admirer Marcel Gauchet, ses ouvrages parfaitement innocents, sans haines, me voue à la haine sur terre. Mais écoutez, on peut parfaitement critiquer un intellectuel, bien sûr - qui dirait le contraire. Mais pas n’importe comment, pas en inventant n’importe quoi. Il y a une responsabilité du journaliste, il ne doit pas dire n’importe quoi.
Imaginer que des journaliste se mettent à écrire que Martin Luther King était contre la paix, était raciste, contre la paix entre les noirs et les blancs.
Imaginer que certains disent que Marcel Gauchet est néo-réac, nostalgique d’un passé douteux, peu enclin à l’émancipation des femmes, et presque homophobe et d’extrême droite. Ces critiques ne sont pas des critiques, mais des insultes - des insultes complètement folles et incompréhensibles. Et c’est révoltant.
Et moi je ne suis pas journaliste, je me permets de disqualifier dans mon petit texte des professionnels, journalistes ou autres qui écrivent des textes soit-disant professionnel, soit-disant consciencieux, mais non, voyez-vous, ce n’est pas consciencieux ce qu’ils écrivent, ce n’est pas professionnel, c’est de l’insulte. C’est encore moins consciencieux que ce que j’ai écris dans mon petit texte.
Ils insultent (mais pourquoi, c’est un incroyable) un homme honnête comme Marcel Gauchet - croyez-vous vraiment que c’est un néo-réac, nostalgique d’un passé douteux, peu enclin à l’émancipation des femmes, et presque homophobe et d’extrême droite ? Si vous croyez ça, c’est affligeant, complètement fou, et moi, qui ne suis pas journaliste, je manifeste, avec mon petit texte, une certaine révolte, une humeur devant quelque chose qui est incompréhensible, qui n’a pas de sens, qui est de l’insulte et non de la critique au sens noble du terme.
Je manifeste dans mon petit texte une révolte, mais moi je ne compte pas, alors que eux, en tant que professionnels, comptent pour des milliers de lecteurs, comptent, oui, car ils ont le statut de professionnel.
Comprenez-vous ?