Ce qui me parait bizarre c’est cette tendance à opposer deux camps, à systématiquement dénier les avantages de l’un, à dissimuler les inconvénients de l’autre. Il me semble que cette classification binaire est simpliste et ne peut entraîner que ce que vous déplorez, des luttes intestines entre tenants et opposants des deux écoles.
Le bons sens est souvent nécessaire pour essayer de calmer les ardeurs de ces chercheurs qui croient tous avoir trouver le Graal. L’enseignant est le mieux placé pour alterner dans son enseignement les temps consacrés à la transmission des connaissances de manière « classique » et les temps nécessaires à la prise en compte de l’élève dans une inversion du rapport. Il me semble que l’apprentissage de la lecture est assez symptomatique de cette lutte de spécialiste auto proclamés, chacun y allant de sa méthode infaillible.
Il appartient donc à l’enseignant,maître de sa matière et conscient de la nécessité de prendre en compte les préoccupations des élèves, d’équilibrer les pratiques. D’ailleurs, il est facile de constater que la plupart des enseignants le font sans rentrer dans ces luttes de spécialistes. Il suffit pour cela d’interroger les élèves, de voir leurs cahiers, leurs livres pour s’apercevoir que ce discours entendu sur la supériorité d’une pratique sur l’autre n’a pas grand sens.
J’ajouterai simplement qu’il existe des temps différents pour ces pratiques, les matières aussi exigent un équilibrage adapté, ... il me paraîtrait plus judicieux de formaliser les usages de ces pratiques dans le réel plutôt que de pondre une ixième étude sur les bienfaits de l’une ou de l’autre de ces écoles.