@Zolko
j’avais commencé à lire votre article, mais visiblement vous êtes obnubilé par le fait que la banque devrait limiter l’octroi d’un nouveau prêt aux 90 % d’une somme déposée
pour commencer, ,que la somme qui est déposée provienne du produit d’un prêt, ou de toute autre source ne change rien à la problématique.
mais où vous faites erreur, c’est dans la description de la réserve fractionnaire.Celle-ci oblige la banque à maintenir en permanence une réserve en actifs circulants, immédiatement mobilisables, pour assurer la régulation des comptes, et cela ne dépend que des montants inscrits au passif, dans les comptes d’ordre.
Peu importe ce que la banque prête, elle ne peut aller au delà de 90 % des sommes inscrites au passif, dans les comptes débiteurs,
Ceci signifie qu’elle doit avoir en permanence au moins 10 % en « argent » disponible
et que donc ,elle peut piocher à concurrence d’au moins 90 % dans vos dépots.
Dans votre exemple, l’argent ne fait qu’être déplacé, en aucun cas, il n’y a création monétaire.
Faites l’expérience avec 10 billets de 100 euros,ils vont bien changer de mains à plusieurs reprises, mais ce sont toujours les même 1000 euros.
Vous connaissez l’histoire du billet de cent euros sur l’île.
Et dans le bilan de la banque, celle-ci va inscrire des créances et des avoirs, mais sur le compte financier, cela n’aura eu aucune influence.
Ce système permet de faire circuler l’argent qui est inscrit sur les comptes des déposants, mais ce n’est pas parce qu’il y est inscrit qu’il y est réellement.
sinon, comment la banque inscrit dans ses comptes les écritures lors de l’octroi du prêt
on recommence
Mme Michu emprunte....