Ce qu’il y a de particulièrement abjecte dans la manière dont ces médiats traitent de cette affaire, c’est surtout que, entre les noms de quelques trafiquants et dictateurs, qui n’auraient jamais dû pouvoir ouvrir ni un compte bancaire ni une société, on balance d’autres noms sans se soucier de savoir si ces structures et les fonds sont légaux, déclarés et actuels... il en allait de même lorsque la « liste » expurgée de la HSBC est sortie il n’y a pas longtemps. Le tout en laissant soigneusement sous-entendre dans l’opinion, que l’utilisation d’une offshore ou d’un trust est nécessairement dans un but illégal.
Ce traitement est indigne de ce que devrait être le métier de journaliste, ce traitement est méprisant envers les lecteurs qui va se laisser ainsi manipuler et enfin ce traitement est totalement abject vis-à-vis des personnes visées.
Mais en vous disant cela, je m’attends à recevoir les foudre de quelques justicier, du genre Isga, qui va vite venir nous expliquer qu’il n’est pas normal de structurer sa fortune et que de toutes façons il n’est pas normal que quelqu’un dispose de plus de fortune que lui. Ce qui est en fait l’un des ressort (jalousie) le plus fréquemment utilisé dans ce genre « d’affaire » mettant « en cause » les « riches » et « les puissants ».
Et c’est vrai que de n’avoir que quelques noms de personnes faisant déjà l’objet de procédure judiciaire à leur encontre pour la France, enlève toute crédibilité à cette « enquête » !