Jamais content.
Ce sont toujours les plus revendicatifs, les plus « à qui on ne la fait pas » qui trouvent toujours à redire lorsque quelque chose de positif et d’utile arrive.
L’auteur doute, il a raison mais on peut déjà répondre à quelques unes de ses questions.
« Récolter plus d’un million de données n’est pas à la portée d’un lanceur d’alerte. »
Snowden ou Assange ont fait plus encore.
« Une centaine de journalistes ont eu ces données pendant un an. Pourquoi des journalistes et pas des officiels de l’ONU par exemple ? »
Parce qu’il s’agit d’une opération illégale, impossible à gérer pour une institution officielle. Un journal peut protéger ses sources et son travail consiste à informer.
Pas d’américains ? Ils sont en réalité plus de 200 cités dans les documents. C’est peu mais pas rien. Les américains utilisent peu Panama comme paradis fiscal pour plusieurs raisons : ils considèrent cet état comme peu sûr, ils disposent d’au moins 3 états chez eux très permissifs, ils peuvent aller chez bien d’autres concurrents.
Le premier ministre islandais a gagné des sous avec la crise bancaire, le clan Poutine, Assad et bien d’autres ont prévu leurs arrières. C’est triste mais on le sait maintenant.
Cela dit, rien n’empêche de se poser des questions. Le lanceur d’alerte est peut-être un électron libre, il est peut-être instrumentalisé par un état américain ou non, on peut aussi y voir une simple opération barbouze destinée à obliger le Panama a accepter une réglementation internationale qu’il refuse d’appliquer jusqu’alors.
Pourquoi pas ?
Il n’empêche que les faits sont avérés et qu’ils sont très intéressants.