@Pierre Régnier
@ Feilusha
2/ Mais ce que j’ai voulu mettre en relief
dans mon article n’est pas cela. Je n’ai jamais été totalement opposé à la
censure et, par exemple, elle ne me choque pas quand elle limite le
dieudonnisme, la complotite, et, surtout, la préparation d’attentats
terroristes à travers des messages plus ou moins codés sur les réseaux
« sociaux ». L’annonce de la censure, dans ce cas, me semble devoir
être rendue publique afin d’éviter qu’elle soit manipulation.
J’avais remarqué depuis longtemps que les
grands moteurs de recherche ne répondent au chercheur qu’en "ré-écrivant
sa demande« pour qu’elle »vienne« d’un sujet »politiquement
correct", censé rechercher la définition dominante plutôt que ce qu’il a
explicitement exprimé. Un pas en avant vers la tricherie me semblait avoir été
franchi, ces derniers mois, quand j’avais de plus en plus de difficultés pour
accéder à un site opposé au pouvoir en place plutôt qu’aux multiples
expressions des détracteurs de ce site.
J’ai eu enfin, ces derniers jours, la
preuve de l’élimination délibérée d’un
document qui mettait en évidence un flagrant mensonge, et son remplacement par de nouvelles promotions de
la tricherie, le tout se faisant manifestement par la complicité de mon
moteur de recherche (de qui le programme, évidemment) avec le pouvoir politique
organisateur de la tricherie.
Pas de vraie surprise car, dès l’annonce du
projet Internet, il y a maintenant des décennies, j’avais douté que ceux de ses
enthousiastes partisans qui étaient bien intentionnés - citoyens politisés, au
meilleur sens du terme, pour
l’amélioration sans relâche de la vie sociale - n’y trouveraient pas la liberté
réelle dont le nouvel outil de communication les faisait rêver. Les années
passant, de nombreuses restrictions non dissimulées furent en effet remarquées
dans les pays totalitaires. Ce qui m’a paru devoir être dénoncé maintenant,
c’est la complicité entre les gouvernants sans scrupules et les programmateurs
des nouveaux outils de communication « libérateurs » (serveurs, navigateurs,
moteurs de recherche...) dans les pays
démocratiques et républicains comme le mien, la France.