@Gatinais33
J’essaie de dire que l’individu scientiste aspire à posséder tout le
savoir et la capacité de création de l’humanité, et que cette aspiration
le perdra.
« La parfaite connaissance nous ferait probablement tourner autour des choses, froids et brillants comme des astres ... encore un court instant ! Et ce serait notre fin ... » Nietzsche
sous-jacent pose un « anté-prédicatif » (j’avais fait un article dessus), c.a.d que l’homme doit se référer à un absolu-invariant (l’Être), une âme, une osmose invariante avec la Nature par ex, ses instincts insurmontables etc ... une fixité loi « donnée » (prédicat) « avant » (anté)
Alors pas de téléologie (sens de l’Histoire), donc pas de « rationalité » à rechercher.
Et on tombe sur du stoïcisme passif, Spinoza, Schopenhauer .... et Nietzsche, le monde va à la décadence.
Alors cette soumission à l’anté-prédicatif ouvre la voie à la religion, au fatalisme, au désespoir, (amor fati) ET au libéralisme !
Et le libéral peut se servir de Nietzsche :
- Contre la décadence une élite ! (Koudenove-Kalergi)
- Pour le peuple « panem et circenses » ....
- Le Marché est l’ordre naturel, instinctif, religieux, etc ... l’anté-prédicatif insurmontable.
L’anté-prédicatif est la marque du philosophe libéral.