Enfin tous les métiers sont appelés à évoluer, à s’adapter à des contraintes nouvelles. Le loup fait aujourd’hui partie de celles des éleveurs.
Ce n’est certes pas facile, c’est certes une charge de travail supplémentaire mais c’est ainsi. Plutôt que de réclamer la disparition du loup des zones d’élevage (ce qui signifie le limiter à des réserves closes), la présence de bergers et non d’éleveurs auprès des troupeaux est l’une des réponses possibles.
Il existe d’ailleurs des bergers en 2016 et ils ne vivent pas au Moyen-Age !
D’ailleurs, cet argument est un peu curieux : les éleveurs se présentent souvent comme des bergers, comme des gardiens d’une tradition ancestrale mais lorsque certains osent leur faire remarquer qu’ils ne sont plus des bergers, qu’il conviendrait peut-être de renouer avec cet aspect des choses, là rien ne va plus...
Enfin petit rappel, le loup dans les Alpes occidentales est officiellement considéré comme menacé par l’UICN. Cette population est distincte des celles vivant ailleurs dans le monde et composées de sous-espèces différentes. Cher Jean-Pierre, le loup de l’Arctique n’est scientifiquement pas le nôtre. Pas davantage que celui du Mexique par exemple.
Un peu de rigueur scientifique ne nuit jamais au débat.
Allez, on débattra une autre fois, quand vos arguments seront un peu plus recevables que vos propres écrits et la sempiternelle théorie du complot...
Bonne continuation.