Deux articles qui concernent au moins un aspect du sujet de l’article viennent d’être écrit par Seymour Hersh, un journaliste américain dont les sources d’informations haut placées sont multiples et bien informées, et qui a notamment très tôt mis en doute la participation du régime syrien aux attaques chimiques de la Ghouta aux environs de Damas, et puis Pepe Escobar, l’analyste percutant des actions « humanitaires » de l’Exceptionnelistan.
Seymour Hersh affirme que le gouvernement saoudien a financé la résidence, ainsi que le train de vie d’Ousama Ben Laden au Pakistan (avec qui l’Arabie saoudite a des liens serrés au point de laisser croire qu’ils vont lui acheter des bombes nucléaires). Ben Laden était donc en situation quasi officielle au Pakistan. On peut douter que la CIA ne l’ai pas su dès le début. Voilà qui établi la réalité des liens entre le terrorisme et l’Arabie saoudite. Qui se sert aussi d"Al Qaeda au Yémen.
Pepe Escobar lui fait allusion à ces fameuses 28 pages dans le cadre des relations houleuses entre l’administration Obama et l’Arabie saoudite, où le double jeu et la défiance mutuelle qui en résulte deviennent le fond de ce partenariat du terrorisme, qu’il élargit au cadre plus général de la guerre du pétrole.
Il dit que Obama, qui vient de céder devant l’Arabie saoudite pour la non publication de ces 28 pages, a imposé au Prince Salman que faire revenir la délégation saoudienne, au GCC de Doha, sur sa décision de réduire la production pétrolière de l’OPEC.
[au passage on notera combien l’administration américaine se soucie peu des intérêts de producteurs de pétrole de schistes aux USA]
Le but est de porter atteinte aux ressources de la Russie, de l’Iran, mais aussi du Venezuela où les USA fomente un changement de régime mettant à terre la révolution bolivarienne.
Pas grand monde ne croit à la réalité du retrait de ses avoirs aux US par l’Arabie saoudite et surtout de son efficacité.