@Albert123
Bravo pour cette observation qui constitue un démontage très précis d’une trahison et d’une imposture.
Tout y est :
"Lordon, qui doit sa condition de vie matérielle au CNRS donc à l’état n’est pas autonome ;
il ne peut par conséquent ni être véritablement
critique, ni vraiment vouloir changer quoi que ce soit qui ne vise pas
la continuation ou l’amélioration de sa propre condition matérielle.
Lordon
ne peut subvenir à ses besoins par sa propre force de travail, cette
condition c’est celle des ouvriers (en disparition complète dans notre
pays) ou des indépendants (que l’on matraque fiscalement).
Ils
sont d’ailleurs les seuls à véritablement détenir la capacité et la
motivation nécessaires pour obtenir une véritable rupture, les
autres, petits bourgeois du salariat, du fonctionnariat, bénéficiaires
des miettes d’un état providence ne sont que des rebelles de salon dont
on fait les Cohn Bendit,
et ce n’est évidement
pas avec ce genre de profil que l’on change la donne, on ne fait que
faire perdurer l’existant un peu plus.
On ne
refonde pas une société avec des glandus mais avec des Hommes qui
connaissent la dure réalité de la vie et les nécessités bassement
matérielles que cela implique.
On ne ne refonde pas un pays avec des utopistes et des romantiques mais avec des gens lucides.
Lordon
n’est pas autonome et surtout il n’est pas lucide dans son sectarisme,
mais Lordon s’en fout car quand le mouvement aura implosé de lui même,
la paie du CNRS tombera encore et encore.
Et
ce bref épisode, pas du tout spontané, totalement sous contrôle, n’aura
servi que de soupape au système comme à chaque fois qu’il est contaminé
par ce genre d’individu qui ont à la fois tout le confort matériel pour
en prendre la tête et en saboter toute initiative nouvelle de
l’intérieur.
Moi je n’oublierais pas la
trahison de Lordon pour ce quelle est véritablement : le désir pour un
bobo qui s’ignore d’avoir ses 15 mn de gloriole et d’adoration (il
suffit de regarder sa satisfaction quand les gens l’applaudissent pour
comprendre les véritables motivations de Lordon qui sont d’ordre
bassement narcissique)."
Parfait.
Tout est dit.
Bravo !