N’y avait-il
aucun « opportunisme » dans la présence du Président de la Ligue des
Droits de l’Homme devant la Bourse ce jour-là, à cette heure là.... ? Cette
présence était-elle un hasard, comme celle d’un simple citoyen (qui n’aurait
pas entendu que les manifestations et rassemblements avaient été interdits). Aucune
intention, rien que de la spontanéité ? Le Président ne pouvait-il pas attendre
pour « satisfaire son besoin » d’exprimer sa compassion ? Etait-ce une décision de l’ONG en
tant qu’ASBL de représenter ses « membres », en déléguant son Président
? N’était-ce pas toiser la simplicité des autres simples citoyens, qui n’ont
pas les « moyens » de songer à narguer l’autorité avec laquelle ils ne
seraient pas d’accord.... ? Cela ne se voulait-il pas une provocation, cela ne
s’appellerait-il pas un règlement de compte entre individus ? Poser la question
serait-ce faire un Procès d’Intention ? Risquerais-je d’être traîné devant un
Tribunal d’Inquisition Citoyenne et Non Gouvernementale ?
Qu’il y ait
quelques oeufs à peler entre diverses personnalités d’un côté comme de
l’autres, c’est, pour paraphraser Brassens, normal, vu que : "Dès qu’il
s’agit de rosser les cognes, tout le monde se réconcilie......" Et si on
avait vu les hooligans prendre la défense du Président ? Etait-ce le moment et
l’endroit de « réconcilier tout le monde contre les cognes »...........qui
a convoqué les caméras de ZIN TV ? Qui a obtenu que la chaîne nationale de
télévision, reprenne les images des incidents ?
Non, cet
incident était prévisible par le Président de l’ONG. Il reste donc déplorable dans
sa planification, vis à vis du « devoir de réserve » et du
« principe de précaution ». Indécent vis à vis du respect dû aux
victimes et à la pudeur de tous leurs proches. Car enfin de l’école à l’usine,
de l’église à l’armée, de la prison à l’asile psychiatrique et jusque dans les « manifestations »,
la discipline est le plus petit commun dénominateur en regard du
« pouvoir ».....Or, c’est rester dans la même logique « inversée »
de pouvoir, que de s’opposer par des actes isomorphes à la répression, que de
tenir des discours symétriques aux discours disciplinaires pour défendre la
liberté. Au non de la Liberté, revendiquer la « réappropriation » de
l’espace public est, en quelque sorte, « commettre » un oxymore car la
nature publique de l’espace est lié à ses qualités : incessible, inappropriable
et inaliénable....On parle aussi de cela quant on parle de Liberté, d’Egalité
et de Fraternité".
Une dernière
question au Président : Où étiez-vous, durant l’été 2013, quand des
pique-niqueurs, non « autorisés », ont décidé d’occuper le territoire
devant la Bourse, en limitant la liberté de circuler des autres citoyens ?...Qui
vole un oeuf, vole un boeuf..... !